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Michel Richard – Des grèves profondément machiavéliques

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CHRONIQUE. Elles ne visent pas à gêner, elles visent à nuire. Indifférentes au malheur. Les syndicats s’en accommodent. Ça promet pour la suite.

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La greve de la SNCF pendant les fetes a suscite la colere de quelques grands-parents prives de la presence de leurs petits-enfants.
La grève de la SNCF pendant les fêtes a suscité la colère de quelques grands-parents privés de la présence de leurs petits-enfants. © FRED TANNEAU / AFP

Temps de lecture : 3 min

D’une grève l’autre. Celle des contrôleurs de la SNCF a fait un tabac. À juste titre, elle est apparue comme le mètre étalon de la grève abusive, indécente, rompant avec ce que devrait être une solidarité nationale élémentaire. Bloquer des trains le week-end de Noël, priver quelque 200 000 voyageurs munis de tickets de la possibilité de rejoindre leurs familles ou leurs amis, ce n’était pas une grève, c’était une cruauté, sinon une perversité.

L’esprit de justice oblige à dire qu’une autre grève, celle de médecins libéraux qui ont fermé leurs cabinets entre Noël et le jour de l’an, mérite le même opprobre. C’est la même grève que celle des contrôleurs SNCF, le même abus de la grève, la même indifférence au malheur.

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