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« Je n’ai tout simplement plus assez d’énergie » : la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern annonce sa démission surprise

Jacinda Ardern, 42 ans, était devenue Première ministre dans un gouvernement de coalition en 2017, avant de conduire le Parti travailliste de centre-gauche vers une victoire écrasante lors de l’élection suivante, trois ans plus tard.

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France Télévisions

Publié le 19/01/2023 07:59

Temps de lecture : 1 min.

« Je n’ai tout simplement plus assez d’énergie pour quatre ans supplémentaires. » La Première ministre de Nouvelle-Zélande Jacinda Ardern, 42 ans, a annoncé jeudi 19 janvier sa démission surprise. « Je suis humaine. Nous donnons autant que nous le pouvons et aussi longtemps que nous le pouvons, et puis c’est le moment. Et pour moi, ce moment est arrivé », a-t-elle déclaré lors d’une réunion de son Parti travailliste. Après cinq ans et demi au pouvoir et à neuf mois des élections législatives, elle a affirmé qu’elle continuerait à exercer son mandat de députée. « Je ne pars pas parce que je crois que nous ne pouvons pas gagner les prochaines élections, mais parce que je crois que nous le pouvons et que nous le ferons », a-t-elle souligné.

Elle était devenue Première ministre dans un gouvernement de coalition en 2017, avant de conduire le Parti travailliste de centre-gauche vers une victoire écrasante lors de l’élection suivante, trois ans plus tard. Elle a précisé que sa démission prendrait effet au plus tard le 7 février, et le caucus travailliste voterait pour désigner un nouveau chef dans trois jours. Le vice-Premier ministre, Grant Robertson, a aussitôt fait savoir qu’il ne serait pas candidat à la succession.

Durant son mandat, Jacinda Ardern a été confrontée à la pandémie de Covid-19, à une éruption volcanique meurtrière et au pire attentat jamais perpétré dans le pays, le meurtre de 51 fidèles musulmans dans une mosquée de Christchurch par un suprémaciste blanc en 2019. Très populaire à l’étranger, elle a longtemps bénéficié d’un taux d’approbation record en Nouvelle-Zélande également, où les médias ont parfois même parlé de « Jacindamania ». Sa cote de popularité et celle de son parti ont récemment chuté dans les sondages, alors que la situation économique se détériore et que l’opposition de droite reprend des forces.


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