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Pharmagest s’apprête à équiper les chaînes pharmaceutiques italiennes

Leader français de l’informatique officinale basé à Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), le groupe Pharmagest n’avait plus développé sa branche pharmacie à l’export depuis son arrivée sur les marchés belge et luxembourgeois voici dix ans. Il vient d’acquérir 60 % du capital de Macrosoft. Implantée sur trois sites dans l’est de l’Italie, près de Bologne et aux alentours de Rome, la PME fondée par les frères Mariani emploie 40 salariés pour 5,2 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017.

Spécialiste depuis trois décennies des solutions destinées aux grossistes répartiteurs pharmaceutiques, Macrosoft, renommé début mars Pharmagest Italia, ne s’est diversifié que récemment dans les services aux officines. Mais son logiciel Sophia, qui permet la mise à jour des commandes quotidiennes, est d’ores et déjà utilisé par l’ensemble des 19.000 pharmaciens transalpins.

Ouverture du capital des officines

Intégrant la différence de tarification selon les régions, la solution a été développée durant le débat sur l’ouverture du capital des officines, actée cet été par le Parlement italien. « Nous disposons ainsi d’un produit neuf et ‘natif’ parfaitement adapté au marché italien et à ses évolutions imminentes, car les industries pharmaceutiques et les grossistes répartiteurs ne vont pas tarder à constituer des chaînes », souligne Denis Suplisson, directeur de la division Europe de Pharmagest et membre du conseil d’administration resserré de Pharmagest Italia.

Pharmagest, qui emploie 900 salariés pour 147 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017, a considérablement étoffé son offre de service aux patients au cours des cinq dernières années. Le groupe coté en Bourse se propose de déployer en Italie ses dispositifs d’e-santé, de détection, de prise en charge et de suivi. Son acquisition transalpine le positionne parmi les leaders européens de l’informatique officinale. La France exclut l’ouverture du capital des pharmacies à des intervenants extérieurs, mais la question se pose dans l’ensemble de l’Union européenne.


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