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ColRobot met au point l’assistant industriel du futur

Après deux années de R&D, le premier démonstrateur issu du projet ColRobot vient d’être présenté. Testé pour l’assemblage des satellites de Thales Alenia Space, ce bras mobile fabriqué par Kuka peut assister les opérateurs dans la préparation des kits de visserie. Ses capteurs lui permettent d’identifier les multiples références de boulons, rondelles ou écrous, de les classer ou les assembler selon les besoins. Durant les opérations de montage, il joue aussi le rôle de « troisième main », car il est capable de passer des outils ou de tenir des pièces. « Ce robot améliore les conditions de travail en assumant des opérations minutieuses et fastidieuses », explique Olivier Gibaru, coordinateur du projet ColRobot et professeur des universités à l’Ecole nationale supérieure des Arts et Métiers (Ensam) de Lille. Selon lui, ces résultats sont particulièrement encourageants. 

Evalué à mi-parcours, ColRobot a d’ailleurs reçu une très bonne appréciation de la part des instances européennes qui financent ce projet, dont le budget est de 4 millions d’euros sur 36 mois. Lancé début 2016, il doit s’achever en février prochain. 

Automobile et aérospatial

En réunissant onze partenaires, dont les groupes Thales et Renault, les PME spécialisées Akeoplus, CITC et Technaid, ainsi que des partenaires de recherche européens comme l’Institut Fraunhofer, ColRobot ambitionne d’inventer les assistants de fabrication du futur. Une trentaine de chercheurs travaillent chaque mois à la mise au point de ces machines, conçues pour être à la fois flexibles et mobiles, afin de s’adapter aux multiples modèles de pièces ou d’évoluer en autonomie dans les espaces de travail. Elles doivent aussi être interactives et intelligentes pour dialoguer avec les autres machines ou recevoir les instructions des opérateurs. « Ces systèmes robotisés sont la clé de la compétitivité des secteurs automobile et aérospatial », poursuit-il. 

Date de création : 2016

Coordinateur : Olivier Gibaru

Budget : 4 millions d »euros

Equipe : 30 chercheurs

Secteur : robotique


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