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Vitacuire lance sa marque Bistro Emile

Vitacuire est discrètement devenu un incontournable de l’apéritif. La société de Meyzieu dans le Rhône occupe 70 % du marché français des bouchées feuilletées surgelées. Sous marque de distributeur,  Picard est son premier client, suivi par les grandes enseignes de la distribution, Leclerc, Intermarché, Auchan, Système U, Cora… Mais on trouvera désormais dans les rayons des supermarchés des plateaux Vitacuire sous marque propre : Bistro Emile, avec une gamme résolument tournée vers  les segments en croissance, bio et végétariens .

L’export représente déjà 20 % des 24 millions d’euros de chiffre d’affaires de l’entreprise familiale, la Belgique et la Grande-Bretagne en tête. Mais Jean-Yves Krief, président de la PME de 160 salariés, compte sur la marque à l’habillage rétro, aux couleurs du terroir tricolore, pour grignoter «  de nouvelles parts de marchés étrangers, avec l’image qualitative de la cuisine française  ».

Friands au fromage

Vitacuire réalise 60 % de son chiffre d’affaires avec les bouchées apéritives surgelées, 35 % avec les « feuilletés garnis » en portions individuelles, à l’instar des friands au fromage couramment servis dans la restauration collective, et 5 % avec la pâte feuilletée nature, qui était le produit historique de la société créée en 1952.

Le père de l’actuel dirigeant, restaurateur, avait commencé à commercialiser de la pâte feuilletée, complexe à réaliser, sur le conseil d’un ami. «  C’est un client qui mettait astucieusement ses pâtes fraîches au congélateur qui lui a fait découvrir le procédé de conservation, à l’origine du développement de Vitacuire à partir de 1955 grâce à la technique industrielle de la surgélation  », raconte le PDG. Aujourd’hui, la société revient d’ailleurs à ses origines, avec des projets de développements dans le secteur frais. Pour financer ses nouvelles ambitions, Vitacuire a fait une augmentation de capital – la première de son histoire – auprès de trois fonds, FRI ARA Gestion, ESFIN Gestion et Rhône Dauphiné Développement, pour 1,5 million d’euros et 8 % des parts de la société.


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