Quand l’Europe arrêtera-t-elle de se mentir ?
Le mensonge en politique est souvent perçu comme un mal nécessaire. Des gens aussi honorables que Jonathan Swift ou Alexis de Tocqueville estimaient que, puisque la population était davantage mue par les sentiments que par la raison, il était de bonne guerre, dans la conduite des affaires publiques, de ne pas lui dire toute la vérité.