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1Kubator lève près de 4 millions d’euros pour développer son réseau

En mars, 1Kubator jetait l’éponge dans le dossier de la halle Girard , renonçant à s’engager avec les groupes SOS et Arty Farty dans la future « Station F lyonnaise », vitrine de Lyon French Tech. Mais le réseau d’incubateurs privés qui se présente, deux ans après sa création, comme le premier de France (quatre sites à Lyon, Bordeaux, Nantes et Rennes), rebondit avec l’annonce d’une levée de fonds de près 4 millions d’euros auprès d’acteurs publics et privés, dont une ETI lyonnaise, Serfim. Il ouvrira prochainement dans deux autres villes avec plusieurs nouveaux programmes.

Spécialisé dans les start-up en phase d’amorçage, 1Kubator a accompagné 120 projets en deux ans et soutenu 50 créations d’entreprise en investissant systématiquement 25.000 euros, en échange de 10 % du capital. Ayant privilégié jusqu’ici les start-up à composante digitale, la structure se diversifie avec 1KFabrik : ce programme s’adresse aux innovations d’objets connectés en partenariat avec Bel Air Camp, le lieu phare des start-up hardware installé dans une ancienne usine d’Alstom, avec des facilités de prototypage et de production.

Découpe laser et imprimantes 3D

Son atelier, le plus beau parc machines mutualisé de Lyon, est équipé pour 130.000 euros de découpe laser et d’imprimantes 3D. 1KTech est une association, avec la société d’accélération du transfert de technologies Pulsalys, pour guider sur la voie de l’entrepreneuriat des brevets numériques issus des universités.

Quatre pépites sont déjà sur les rails. 1KTeamUp vise paradoxalement les entrepreneurs… sans idée, l’objectif étant de les marier avec des projets issus de l’université, ou représentant un enjeu stratégique pour nos partenaires industriels, ou des membres de l’incubateur à la recherche d’associés. Il lancera fin 2018 1KChain, avec une jeune pousse, inBlocks, pour permettre à ses camarades de pépinière d’intégrer la technologie blockchain.


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