EconomiePolitique - Société

La cité du renseignement choisie fin 2019

C’est une véritable cité du renseignement qui devrait sortir de terre en Ile-de-France dans quelques années. Le ministère de l’Intérieur a précisé vendredi le calendrier de son projet de 450 millions d’euros visant à regrouper des agents de la  direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Cette administration créée en 2014 est le prolongement de l’ancienne Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), elle-même fusion des renseignements généraux et de la DST.

L’explosion du risque terroriste a motivé la hausse des effectifs de la DGSI d’un tiers depuis 2015.

Un budget de 20 millions d’euros a été prévu sur le projet de loi de finances 2019 pour réaliser l’étude d’un site en Ile-de-France en vue d’une sélection à la fin de l’année prochaine. Le cabinet de Gérard Collomb précise que plusieurs sites potentiels sont déjà identifiés mais les contraintes sont très fortes (sécurité, accessibilité, etc).

Plusieurs sites identifiés

Le Val de Grâce, un hôpital militaire au coeur de Paris désaffecté depuis 2016, aurait fait partie des sites convoités par le ministère de l’Intérieur mais ce scénario ne serait plus dans l’air du temps . L’Etat est prêt à acheter le foncier et les 37.000 m2 de bâtiments nécessaires à l’accueil du personnel de la DGSI. Actuellement de 1.110 agents, les effectifs atteindront pratiquement 4.300 personnes fin 2019.

Les agents sont déjà à l’étroit dans les trois sites actuels, dont le siège de Levallois-Perret. Un rapport parlementaire en 2017 recommandait précisément de regrouper tous les services au même endroit. La DGSI assure le contre-espionnage français, la lutte contre le terrorisme et la lutte contre la cybercriminalité.


Continuer à lire sur le site d’origine