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Aroma-Zone pousse l’option multicanale

Après avoir construit son succès sur Internet, Aroma-Zone, numéro un des cosmétiques faits maison en France, accélère l’ouverture de boutiques. La première, sous forme d’atelier, avait été inaugurée en 2009 à Paris. L’année suivante, elle avait déménagé une première fois avant de s’installer en plein coeur du Quartier latin en 2014, où le succès a dépassé les espérances. Avec de 1.000 à 2.000 client(e)s par jour, les rayons ne désemplissent pas, si bien que l’entreprise, créée à la fin des années 1990 et installée dans le Vaucluse, a décidé de se chercher un second emplacement.

En avril, elle a ouvert une deuxième boutique boulevard Haussmann à Paris, où l’on peut scanner les produits avec un code QR pour connaître leur fiche technique, et s’est implantée à Lyon en juillet. Avec la même réussite, au point que les magasins devraient déjà représenter 20 % du chiffre d’affaires 2018, prévu à 65 millions d’euros, trois fois plus qu’il y a cinq ans. « On a eu un très bel accueil du public. On voit souvent les client[e]s échanger entre eux, il y a une vraie communauté autour de la cosmétique maison et cela crée du lien », se félicite la directrice générale Anne Vausselin.

Bases neutres

Parmi les produits plébiscités par les client(e)s, tant en boutique que sur le Net, les bases neutres à personnaliser – 10 % du chiffre d’affaires – qui permettent de réaliser un produit en trois minutes et les ingrédients basiques avec lesquels on peut tout faire. Aroma-Zone déploie en outre une nouvelle offre sur les produits d’entretien, « un vrai boum » qui constitue souvent la clef d’entrée pour un certain nombre de client(e)s qui viennent ensuite aux cosmétiques maison.

Cette entreprise familiale, qui emploie aujourd’hui 120 personnes, ne compte pas s’arrêter là. En 2019, deux nouvelles boutiques devraient voir le jour « dans de grandes villes » avec des surfaces de 300 à 400 m2 pour exposer l’ensemble de la gamme, et le plan de déploiement devrait se poursuivre. « C’est un modèle qui complète Internet, c’est la magie du ‘cross canal’, ils se nourrissent l’un de l’autre », ajoute la dirigeante, qui se fixe un autre grand objectif, l’ouverture de la société à l’international considéré comme « une vraie marche en termes de progression ».


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