« Gilets jaunes » : levée progressive des barrages, situation tendue près de l’Elysée
L’ampleur soudaine du mouvement, qui a essaimé en quelques semaines sur les réseaux sociaux et hors de tout cadre syndical ou politique , a surpris. Les « gilets jaunes » , qui protestent contre la hausse du prix de l’essence, ont réuni près de 250.000 personnes dans toute la France.
Les incidents, notamment au niveau des barrages, ont provoqué la mort d’une manifestante. Plus d’une centaine de blessés ont été dénombrés. Les forces de l’ordre ont procédé à 52 interpellations, ayant donné lieu à 38 gardes à vue.
Suivez en direct les temps forts de cette journée de mobilisation inédite (cliquez ici pour mettre à jour l’article).
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19h – Situation tendue à Lyon
Les forces de l’ordre tentent de faire évacuer la place Bellecour et la rue de la République, où se sont rassemblés les manifestants. Des bandes de jeunes, extérieurs au mouvement, se sont joints au rassemblement en centre ville.
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18h50 – La place de l’Etoile à Paris encore bloquée
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18h20 – Une centaine de blessés au total
Le nombre de blessés est monté à 106, dont cinq graves. Les forces de l’ordre ont procédé à 52 interpellations, ayant donné lieu à 38 gardes à vue. Sur les 2.000 actions recensées, 247 étaient terminées à 16h, selon les autorités.
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18h15 – Les manifestants s’organisent à la Concorde
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17h50 – Situation tendue près de l’Elysée
« Environ 1.200 personnes sont actuellement regroupées dans le secteur de la Concorde, protégé par un dispositif de sécurité », selon le ministère de l’Intérieur.
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17h40 – Près de 250.000 manifestants, selon l’Intérieur
Quelque 244.000 personnes ont participé aux différents blocages organisés partout en France, a annoncé le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner dans un communiqué.
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17h30 – A Strasbourg, un policier hospitalisé
Un motard de la police, positionné à un carrefour à Strasbourg, a été hospitalisé après avoir été percuté par un véhicule.
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17h10 – La situation reste tendue à proximité de l’Elysée
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16h30 – Près de 450 blocages partiels recensés sur les routes.
Le ministère de l’Intérieur a fait état à la mi-journée d’un peu plus de 2.000 manifestations sur les 2.318 regroupements annoncés. Près de 130 blocages sur les routes étaient terminés à la mi-journée.
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16h20 – La mobilisation à Dijon dégénère
Entre 5.000 et 6.000 personnes s’étaient réunies devant le Zénith, selon la préfecture, soit l’une des plus fortes mobilisations du pays. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour contenir les manifestants « les plus virulents ».
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16h – Rassemblement à côté de l’Elysée
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15h40 – Laurent Wauquiez soutient les manifestants
Le patron des Républicains est venu soutenir les « gilets jaunes » dans son fief du Puy-en-Velay, expliquant que ce mouvement avait « le droit d’avoir le soutien de tous les élus ».
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15h15 – A Paris, la place de la Concorde est bloquée
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14h30 – Les blocages se poursuivent sur le périphérique parisien
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14h05 – Une vingtaine de barrages à La Réunion
Toutes les zones de l’île et 15 des 24 communes étaient concernées. Cela a donné lieu à quelques tensions entre les manifestants et les usagers de la route, mais aucun incident significatif n’était signalé à la mi-journée.
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13h50 – 47 blessés dans les manifestations
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a également annoncé que 24 interpellations et 17 gardes à vue avaient eu lieu lors des 2.000 rassemblements dans toute la France.
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13h40 – Les Champs-Elysées partiellement bloqués
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13h25 – Des hypermarchés et des stations-service touchés
Le groupe Total a dénombré « moins d’une trentaine de stations impactées à midi, avec présence de gilets jaunes à proximité ».
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13h10 – Peltier (LR) dénonce une « manipulation des chiffres » par Castaner
« Décidément, à l’exception des impôts pour les classes moyennes, ce gouvernement ne sait pas compter. Ce n’est pas en minimisant l’immense colère populaire qu’Emmanuel Macron va réduire le fossé grandissant entre les Français et leurs dirigeants », a déclaré le vice-président des Républicains.
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13h – Mélenchon soutient le mouvement
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12h55 – A Rennes, des centaines de « gilets jaunes » ont envahi le périphérique
Plusieurs centaines de gilets jaunes occupent depuis 10h une partie du périphérique, perturbant fortement la circulation.
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12h00 – Nouveau bilan du ministère de l’Intérieur
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11h50 – Dupont-Aignan soutient les « gilets jaunes » pour « faire reculer le gouvernement »
Nicolas Dupont-Aignan a jugé samedi que le gouvernement avait une « dernière chance » d’entendre « le peuple », appelant les « gilets jaunes » à « manifester dans le calme » contre la hausse des prix des carburants.
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11h20 – L’extrême droite aux côtés des « gilets jaunes »
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10h30 – Olivier Faure apporte son soutien aux « gilets jaunes »
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10h05 – Une manifestante tuée à un barrage par une voiture en Savoie
Le ministère de l’Intérieur a annoncé le décès d’une manifestante à un point de blocage non déclaré en Savoie. Une conductrice qui emmenait sa fille chez le médecin a été prise de panique quand les manifestants se sont mis à taper sur sa voiture et a foncé sur eux, percutant une femme, a précisé le ministre. En état de choc, elle a été placée en garde à vue. Le ministre Christophe Castaner appelle à la prudence. « Rien ne vaut une vie », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
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10h – Blocage du 17 novembre : feu de paille ou mouvement de fond ?
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9h30 – Les forces de l’ordres ne laisseront pas les Gilets Jaune bloquer entièrement les routes
Trente unités de force mobile, soit 2.500 policiers et gendarmes, sont prêtes à intervenir en renfort des effectifs normaux, dit-on au ministère de l’Intérieur, où l’on recense une centaine d’actions déclarées dans les préfectures.
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9h – Les premiers rassemblements ont démarré
Dès 7h30 du matin ce samedi, de nombreux gilets jaunes ont commencé à se rassembler sur les points de blocages annoncés précédemment. Au total, 1.500 points de blocage ont été annoncés.
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Le gouvernement entre fermeté et pédagogie
« Nous serons très attentifs, très concentrés, très vigilants, pour faire en sorte que la liberté de manifester soit respectée, mais que la liberté de circulation soit garantie », a de nouveau assuré le Premier ministre, Edouard Philippe, vendredi.
Le gouvernement ne veut « pas piéger les Français » ou leur dire qu’ils n’ont qu’à « payer les conséquences » du choix de leur véhicule. Il veut « au contraire les accompagner », a-t-il insisté, deux jours après l’annonce de mesures de soutien.
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Le précédent des Bonnets rouges
L’ampleur soudaine prise par la fronde des « Gilets jaunes » rappelle les « bonnets rouges » contre l’écotaxe en 2013. Lancé par des organisations professionnelles et chefs d’entreprises bretons, ce mouvement a obtenu le retrait de l’écotaxe, un impôt écologique sur les poids lourds, après plusieurs semaines de mobilisation.
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