EconomiePolitique - Société

Quelle est la ville la plus attractive de France ?

Une ville agréable, un CDI et un logement accessible : c’est souvent la formule gagnante pour la personne qui démarre dans la vie ou qui souhaite s’établir ailleurs. Mais comment ne pas se tromper ? 

Le comparateur de crédits immobiliers meilleurstaux.com et la société Jobijoba publient, pour la deuxième année de suite, un baromètre des villes les plus attractives de France. Et,  dans ce palmarès 2018 , Grenoble ravit la première place à Lille. Une bonne nouvelle pour le chef-lieu de l’Isère, souvent cité pour des problèmes de pollution.

Pour parvenir à ce résultat, ils ont croisé deux paramètres : le nombre d’offres de CDI et la capacité à devenir propriétaire. Cette capacité étant calculée à partir du salaire moyen de chaque ville. A ce jeu, Grenoble remporte la médaille d’or 2018. La raison ? Son dynamisme en termes d’emploi avec 12,3 offres de CDI pour 100 habitants. Le pouvoir d’achat immobilier – calculé à partir du salaire moyen dans chaque ville, des taux d’intérêt pratiqués localement et du prix de l’immobilier – s’est en revanche érodé, passant de 66 à 60 m2 en un an.

Grâce à la bonne tenue du marché de l’emploi, Lille décroche la deuxième place au classement. Et  Lyon, qui se distingue par son dynamisme économique (13,8 CDI pour 100 habitants), complète le podium.

Les villes de l’Ouest en perte de vitesse

Le Mans, à la quatrième place, est dans une situation inverse. Si elle ne brille pas par son marché de l’emploi (5,5 d’offres de CDI pour 100 habitants), c’est à l’immobilier qu’elle doit son attractivité. Avec le salaire moyen de la ville, un salarié peut désormais s’offrir un 84 m2, contre 73 m2 l’an passé.

Surprise : victimes d’un effet de ciseaux (baisse de l’emploi et hausse de l’immobilier), les villes de l’Ouest Nantes, Rennes et Angers rétrogradent respectivement aux 7e, 9e et 13e places dans l’édition 2018. Et  Bordeaux se maintient à la 11e place.

Paris mal placée

Sans surprise cette fois, le mauvais classement de Paris (17e) et de la Côte d’Azur. Non seulement la capitale ne propose que 6,8 offres d’emploi pour 100 habitants (ce qui situe la capitale au 9e rang), mais l’immobilier y est prohibitif, avec des prix stratosphériques à l’échelle du territoire. Le prix moyen du mètre carré parisien s’inscrit à 9.353 euros au 1er novembre, en hausse de 0,4 % sur un mois (+ 5,2 % sur un an et + 43,3 % sur dix ans).

Enfin, en bas de tableau figurent Montpellier (15e), Toulon (18e), Marseille (19e) et Nice (20e). Dans ces villes du Sud-Est, le climat est doux. Mais quand ce n’est pas le facteur emploi qui suscite des réserves (à Marseille par exemple), l’immobilier prend le relais (le prix du mètre carré à Nice, par exemple).


Continuer à lire sur le site d’origine