Economie

Palestiniens ou Israéliens, les oléiculteurs ont la crise climatique comme ennemie

Dans un champ d’oliviers en lisière de son village de Cisjordanie occupée, Dalal Sawalmeh secoue délicatement les branches de ses arbres pour la récolte annuelle, sans entendre le bruit habituel des olives qui tombent au sol.
Cette année, les arbres « n’ont donné que 50 ou 40% de leur capacité », explique la Palestinienne de 38 ans, qui se désole que certains oliviers n’aient pas donné de fruits du tout.
Oléiculteurs israéliens et palestiniens assurent que ce qui était un cycle de production immuable –une année de récolte florissante suivie d’une année plus maigre– est perturbé depuis environ une décennie.