Economie

L’œil du marché : « Les investisseurs se disent que c’est peut-être la dernière grosse vague »

La Bourse de Paris évoluait en légère hausse de 0,22 % dans les premiers échanges, proche de son record historique en séance, regardant sans trembler la propagation du variant Omicron. L’indice vedette CAC 40 prenait 15,47 points à 7 155,86 points vers 09H20, après une ouverture à l’équilibre.

La cote parisienne est au plus haut depuis un mois et demi, avec des records absolus atteints mi-novembre en clôture (7 156,85 points) et en séance (7 183,08 points). Toutefois, les hausses sont obtenues à l’issue de séances avec de faibles volumes, la faute à l’absence de nombreux opérateurs de marchés.

Lundi, l’indice élargi de Wall Street, le S&P 500, a encore battu un record, les trois indices américains progressant nettement.

Face à l’explosion du nombre de contaminations de Covid-19 dans le monde due au variant Omicron, les investisseurs s’en tiennent à la ligne répétée lundi par le président américain Joe Biden, pour qui le variant « ne devrait pas être une source de panique ».

Les marchés se disent que c’est « peut-être la dernière grosse vague » et sont sûrement rassurés par « les perspectives d’immunité collective, les traitements, la vaccination et le fait aussi que même si les cas progressent, la mortalité, notamment celle liée à Omicron, reste relativement contenue », a résumé Florence Barjou, responsable de l’investissement de Lyxor AM.

A la

Bourse de Francfort

, le DAX entamait la séance en hausse, avançant de 0,21 % à 15 868,53 points. La

Bourse de Bruxelles

suivait la même trajectoire, le Bel 20 s’appréciant de 0,22 % à 4 294,86 points.