Economie

Un casino normand entre bandits manchots d’hier et jeux en ligne de demain

Au casino de Forges-les-Eaux en Normandie, où d’imposantes machines à sous lumineuses ont depuis longtemps remplacé les bandits manchots qui crachaient des pièces, Partouche, deuxième casinotier français, investit dans son métier traditionnel tout en espérant comme ses concurrents la légalisation des casinos en ligne.
Le « domaine de Forges » qui comprend un casino, trois restaurants, quatre hôtels, un golf, un spa et emploie 350 salariés, est le 5e du groupe Partouche, avec 35 millions d’euros de produit brut des jeux (la différence entre les mises des joueurs et leurs gains) hors Covid et 11 millions d’euros de chiffre d’affaires hors jeux.
Comme tout le secteur, il a dû fermer ses portes « 80 jours pendant le premier confinement puis 200 jours entre l’hiver dernier et le printemps, et a repris une activité très contrainte par le pass sanitaire », indique Fabrice Paire, président du directoire.