Economie

La Bourse de New York ouvre en baisse, plombée par la chute de Meta

La Bourse de New York a ouvert en baisse, sonnée par les mauvais résultats de Meta (Facebook) et la chute spectaculaire de l’action de la société (-25,87 %), qui emportait tout sur son passage. Vers 14H45 GMT (15H45, heure de Bruxelles), l’indice Nasdaq, à forte composition technologique, perdait 1,92 % à 14.141,12 points, le Dow Jones cédait 0,54 % à 35.386,21 points, et l’indice élargi S&P 500 glissait de 1,47 %, à 4.528,96 points.

« C’est la baisse de Facebook qui crée un choc chez les investisseurs », a commenté, dans une note, Patrick O’Hare, de Briefing.com.

Ce mouvement brutal « met en doute la solidité du large rebond qui avait été observé durant les dernières séances », a-t-il ajouté.

La Bourse de New York était ainsi parvenue à accrocher mercredi sa quatrième journée de hausse consécutive, après un mois de janvier très chahuté.

« 200 milliards (de dollars soit la valeur boursière effacée par la baisse de Meta jeudi), c’est plus que la capitalisation réunie de 452 entreprises du S&P 500 », qui n’en compte que 500, comme son nom l’indique, a relevé Gregori Volokhine, président de Meeschaert Financial Services.

Meta perd 25 %

Meta chutait de 25,87 % à 239,43 dollars, les investisseurs digérant mal le bénéfice net en baisse au quatrième trimestre, ainsi que la stagnation du nombre d’utilisateurs de Facebook par rapport au trimestre précédent.

Plus encore, le marché s’inquiétait des « vents contraires » dont a fait état le réseau social pour 2022. Le fondateur et CEO de Facebook, devenu Meta, a évoqué la concurrence d’autres plateformes, nommant même TikTok.

Meta attirait avec lui les autres réseaux sociaux cotés, tels Twitter (-6,08 %) ou Snap (-18,93 %), mais aussi plus largement le site de partage de photos Pinterest (-8,45 %), et d’autres vedettes de la nouvelle économie numérique, comme Shopify (-5,27 %) ou Block (ex-Square, -6,37 %).

Egalement ciblé par les investisseurs, Spotify (-14,79 % à 163,54 dollars), coupable de ne pas avoir donné de prévisions pour l’ensemble de l’année 2022, ainsi que d’afficher une croissance ralentie.

Les marges sont aussi sous pression et le service de musique en ligne prévoit un nouveau repli marqué au premier trimestre.