Economie

Une quête mondiale de gaz supplémentaire pour éviter une pénurie en Europe

Dans le cas d’une attaque russe sur l’Ukraine, une pénurie de gaz pourrait subvenir. Des approches auraient été menées, entre autres, avec la Chine. Les pourparlers avec la Chine ont été limités et n’ont pas encore abouti à un accord, semble-t-il. Les représentants américains et européens ont également consulté leurs homologues au Japon, en Corée du Sud et en Inde sur le détournement des approvisionnements vers l’Europe, ont indiqué les sources.

Il y a toutefois peu de capacités supplémentaires sur le marché mondial du gaz. Les producteurs ont peu de marge pour fournir beaucoup plus à court terme.

Le risque d’une attaque russe sur l’Ukraine fait peser le risque d’une pénurie de gaz. Les États-Unis et l’Europe craignent que la Russie ne prenne des contre-mesures en cas de sanctions économiques, notamment en fermant le robinet de gaz. L’Europe dépend à environ 40 % du gaz russe.