Economie

John Cockerill rebondit : le groupe a enregistré 1,4 milliard d’euros de commandes pour 2022

Alors que le groupe John Cockerill (ex-CMI), dont le siège social est basé à Seraing (province de Liège), a confié ne pas avoir été épargné par la crise du Covid-19 et avoir ainsi constaté une baisse des commandes en 2020, la deuxième partie de 2021 a été meilleure. De septembre 2021 à janvier/février 2022, des commandes ont été enregistrées pour 800 millions d’euros, a indiqué vendredi Jean-Luc Maurange, CEO du groupe John Cockerill, à l’occasion de la présentation des résultats 2021. « Actuellement, nous enregistrons des prises de commandes pour 1,4 milliard d’euros pour 2022 », a-t-il ajouté.

Parmi les orientations stratégiques, le groupe John Cockerill mise sur la transition énergétique dans le but de développer des solutions technologiques dédiées aux énergies décarbonées. « Au cours de l’année 2021, un peu plus de 450 MW de production hydrogène par électrolyse ont été installés dans le monde. Et sur ces 450 MW, John Cockerill a installé 151 MW, ce qui fait de nous, avec 33 %, le leader mondial incontesté de cette production d’hydrogène », a souligné Jean-Luc Maurange.

Celui-ci précise que le groupe ambitionne d’atteindre en France et en Belgique les 350 MW (mégawatt) dès 2023, puis jusqu’à 1 GW (gigawatt) d’ici 2029, notamment avec la mise en service, en Alsace, de la « première usine géante en Europe » en 2023. En région liégeoise, le projet Hayrport bénéficie du soutien du gouvernement wallon. Il s’agit de mettre en oeuvre une infrastructure de production et de distribution d’hydrogène à partir d’électricité sur le site de Liege Airport. L’objectif étant d’alimenter en hydrogène différents véhicules utilisés sur le site de l’aéroport.

« Nous allons installer dès cette année les premiers équipements pilotes sur le site de John Cockerill à Seraing, dans le cadre d’une phase expérimentale, avant un déploiement en 2023 sur le site de Liege Airport », a indiqué Raphaël Tilot, responsable des énergies renouvelables chez John Cockerill.