Shell prévoit jusqu’à 5 milliards de dollars de dépréciations et charges liées à la Russie
Le géant pétrolier britannique Shell a prévenu jeudi que son retrait d’activités en Russie dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine allait entraîner 4 à 5 milliards de dollars de dépréciations et charges dans ses résultats du premier trimestre, qui seront publiés le 5 mai.
« Shell n’a pas renouvelé ses contrats de plus long terme pour le pétrole russe » mais le groupe est en revanche « légalement obligé de prendre livraison du brut acheté dans le cadre de contrats qui ont été signés avant l’invasion » russe en Ukraine, a précisé l’entreprise dans un communiqué.
Le groupe avait annoncé fin février se séparer de ses parts dans plusieurs projets avec le géant gazier russe Gazprom, des actifs évalués à 3 milliards de dollars fin 2021 et qui avaient généré un bénéfice ajusté de 700 millions de dollars l’an dernier.
« Shell n’a pas renouvelé ses contrats de plus long terme pour le pétrole russe » mais le groupe est en revanche « légalement obligé de prendre livraison du brut acheté dans le cadre de contrats qui ont été signés avant l’invasion » russe en Ukraine, a précisé l’entreprise dans un communiqué.
Le groupe avait annoncé fin février se séparer de ses parts dans plusieurs projets avec le géant gazier russe Gazprom, des actifs évalués à 3 milliards de dollars fin 2021 et qui avaient généré un bénéfice ajusté de 700 millions de dollars l’an dernier.