Clôture du projet Interreg DEAS pour le Tubà

Le Tubà (association Lyon Urban Data) organisait récemment un évènement de clôture du projet Interreg DEAS. L’occasion, de présenter son innovation pilote « Jette moi bien », les suites qui lui seront données et les perspectives de développement du programme DEAS.

Depuis 2019, le Tubà, qui accompagne la métropole lyonnaise dans l’exploitation des données urbaines, participe au projet européen Interreg, dédié à la Data Economy Alps Strategy (DEAS). L’objectif ? Exploiter l’open data pour développer de nouveaux services dans les domaines de l’environnement, la mobilité, le tourisme et la culture. Basé sur le constat d’un manque de données ouvertes sur l’espace alpin, ce projet DEAS réunit une douzaine de partenaires dispersés en France, Italie, Slovénie, Allemagne et Autriche.

Un datathon au service de la gestion des déchets

En 2021, des acteurs privés, publics et académiques avaient participé à un évènement visant à réfléchir à un service numérique basé sur des données en open data. À l’issue de ce datathon, dont le thème était la problématique de gestion des déchets, trois projets avaient émergé dont Jette-moi bien, un outil de data visualisation permettant d’orienter les citoyens vers des points de collecte des déchets. À postériori de ce sprint créatif, les étudiants de l’EMlyon, qui ont travaillé avec différents acteurs publics et privés (la métropole de Lyon, la SNCF, Véolia, Epitech…) ont participé à la création d’une base de données ouverte en mars 2022, alimentant ensuite le travail de la start-up lyonnaise Vizity qui s’est penchée sur la création d’une carte en ligne recensant les différents points de collecte.

Passer le relais pour poursuivre le projet

Si Jette-moi bien a été déployé en avril 2022 dans le quartier Part-Dieu, le Tubà recherche actuellement des porteurs de projet ou des collectivités pour pérenniser ce service numérique. En effet, le projet Interreg DEAS s’achève dans moins d’un mois et « l’association n’a pas vocation à porter sur le long terme ce type d’innovation », explique Mathis Cacheux, en charge de projet d’innovation. Se pose par ailleurs la question de la mise à jour des données présentes sur la carte de l’application, qui pourrait être réalisée par des acteurs privés, mais aussi des citoyens volontaires.