Economie

Les données personnelles en jeu après l’abolition du droit à l’avortement aux Etats-Unis

La recherche d’un planning familial sur Google, une discussion avec une amie enceinte sur Facebook ou des données sur une application de suivi du cycle menstruel: autant de traces numériques qui pourraient être retenues contre des femmes, et leurs potentiels « complices », en cas d’avortement dans certains Etats américains.
Des élus démocrates et associations de défense des droits humains ont appelé les grandes plateformes technologiques à mieux protéger les données personnelles, dans la foulée de la décision vendredi de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer le droit fédéral à l’avortement.
« La différence entre aujourd’hui et la dernière fois que l’avortement était illégal aux Etats-Unis, c’est que nous vivons dans une ère de surveillance en ligne sans précédent », a réagi sur Twitter Eva Galperin, directrice de la cybersécurité de l’ONG Electronic Frontier Foundation (EFF).