Economie

Une vaste enquête accuse Uber de méthode brutales voire illégales à ses débuts

La plateforme Uber a déclaré dimanche qu’elle ne ferait pas d’excuses pour son « passé », en réponse à une enquête internationale de journalistes montrant que l’entreprise a eu recours à des pratiques brutales et a « enfreint la loi » pour s’imposer malgré les réticences des politiques et des taxis.
« Nous n’avons pas fait et ne ferons pas d’excuses pour des comportements du passé qui ne sont clairement pas alignés avec nos valeurs actuelles », a indiqué Jill Hazelbaker, vice-présidente chargée des Affaires publiques d’Uber, dans un communiqué en ligne.
Le Guardian, un quotidien britannique, a obtenu et partagé avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) quelques 124.000 documents, datés de 2013 à 2017, comprenant des emails et messages des dirigeants d’Uber à l’époque, ainsi que des présentations, notes et factures.