Economie

Levée de fonds et dilution : mieux vaut un une petite part d’un gros gâteau qu’une grosse part d’un petit biscuit

Pour se développer une entreprise doit d’abord dépenser, qu’il s’agisse de frais commerciaux et marketing, de R&D ou d’outil de production. Une société rentable a déjà démontré qu’elle peut dégager suffisamment de trésorerie pour rembourser un crédit. Elle peut offrir des garanties. Pour une startup, qui a encore tout à prouver, c’est une autre histoire. C’est justement d’histoire qu’il s’agit, d’ambition, de vision qui ne reposent que sur des hypothèses. A ce niveau d’incertitudes, les banques ne se bousculent pas au portillon et faire appel à des investisseurs en capital est souvent la seule option. En d’autres termes, la plupart des startups n’enchaînent pas les levées de fonds pour faire la une des journaux, mais parce que, si elles veulent atteindre leur potentiel de croissance, elles n’ont pas d’autre choix. Par Alexandra Golovanow*