Economie

Les start-up de la région ont levé 698 millions d’euros en 2022

En dépit des fortes perturbations qui ont ébranlé la confiance des investisseurs, l’année 2022 a été exceptionnelle en termes de levées de fonds pour les start-up françaises. Au niveau national, elles ont ainsi levé 13,6 milliards d’euros, une hausse de 23 % par rapport à 2021. Auvergne-Rhône-Alpes n’échappe pas à la dynamique, avec 698 millions d’euros levés en 2022, en progression de 45 % par rapport à 2021.

Guerre en Ukraine, crise de l’énergie, flambée des prix… On aurait pu craindre le pire en 2022 face aux perturbations qui ont ébranlé le monde de la finance. Las ! Les investisseurs ont été au rendez-vous en 2022, la France affichant un montant record en termes de levées de fonds, à 13,6 milliards, surpassant le précédent de 2021, à 11 milliards d’euros.

Les start-up de la french tech française s’en sortent haut la main face à leurs voisines européennes où les montants levés sont en recul de 12 %. Au final, la France se classe en 2e place du podium des pays européens ayant levé le plus de fonds, derrière le Royaume-Uni et devant l’Allemagne. La plus grosse levée de fonds a concerné Doctolib (500 M€), suivi d’EcoVadis et Qonto.

La région Aura a confirmé sa forte attractivité

Et avec 97 opérations de levées de fonds conduites en Auvergne-Rhône-Alpes au cours de l’année 2022, la région n’échappe pas à la tendance. Elle se classe au deuxième rang des régions les plus performantes, tant en nombre d’opérations réalisées que de montants levés, derrière l’Île-de-France qui explose tout, avec 10,3 milliards d’euros, loin devant.

Les start-up de la région Aura ont ainsi levé 698 millions d’euros en 2022 (contre 482 M€ en 2021), soit une hausse de 45 %. Ce résultat a notamment été porté par deux opérations majeures à plus de 50 millions d’euros : I-Ten (80 M€) et Diabeloop (50 M€)

Les cinq levées de fonds les plus importantes de la région Aura ont été réalisées dans les secteurs de l’énergie, de la santé, des transports et des semi-conducteurs.

Des bons chiffres qui, comme le souligne Patricia Braun, présidente associée In Extenso Innovation Croissance qui publie le baromètre, ne doivent pas faire oublier le « net ralentissement sur la seconde partie de l’année ». « Cette fin d’année marque un retour aux fondamentaux, avec une place plus centrale de la rentabilité dans les thèses d’investissements, et une attention particulière aux valorisations très chahutées ».

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