Economie

Jamais la demande de pétrole n’a été aussi forte : peut-on vraiment se passer de la Russie ?

En 2023, le monde a prévu de brûler 102 millions de barils par jour (mb/j), du jamais-vu, alors même que depuis des années les rapports du GIEC et les COP se succèdent en réclamant la fin des énergies fossiles… Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que le pétrole russe, qui représente 8% de l’offre mondiale, continue à être vendu par différentes voies sur le marché international malgré l’embargo européen et le plafonnement de son prix par le G7, ce qui permet d’éviter une flambée des cours du baril dans un contexte inflationniste.