Pont de Gennevilliers : encore six mois à endurer

La première annonce précisait que les travaux (de près de 6 M€) devaient commencer en septembre et se terminer en mars 2019. Une seconde reportait ce chantier à la mi-octobre. Espérons que cette date ne subira pas un nouveau… glissement. Quoi qu’il en soit les bouchons vont donc perdurer d’autant que le projet initial d’ouvrir une troisième voie a été reporté, lui aussi, à décembre. Cet ouvrage, construit en 1974,  est comme beaucoup d’autres, victime des défaillances des gouvernements successifs en matière d’entretien de nos infrastructures. Un audit, publié cet été, sur l’état du réseau routier (non privatisé) révèle, en effet que 30 % des 12 000 ponts routiers (1 sur 3) sont à réparer et 7 %, soit 252 ponts,  menacent de s’effondrer ! Alors qu’il faudrait investir plus d’un milliard d’euros par an dans leur entretien, sur les dix dernières années, l’État n’a alloué que 660 millions en moyenne. Et le pont de Gennevilliers est devenu le symbole de ce dangereux désintérêt de l’État pour ses infrastructures routières ainsi que celui de la galère quotidienne des automobilistes.