Sciences

Fusion nucléaire aux États-Unis : « Une portée d’abord symbolique »

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Erik Lefebvre, chercheur du CEA, reconnaît l’avancée majeure réalisée par un laboratoire américain, mais prévient que la route vers un réacteur est longue.

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Marvin Adams, representant de la National Nuclear Security Administration, montrant un cylindre semblable a celui utilise par Lawrence Livermore National Laboratories pour provoquer la fusion d'atomes a partir de 192 lasers.
Marvin Adams, représentant de la National Nuclear Security Administration, montrant un cylindre semblable à celui utilisé par Lawrence Livermore National Laboratories pour provoquer la fusion d’atomes à partir de 192 lasers. © CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Temps de lecture : 6 min

Soixante-dix ans à peu près qu’on attendait ça ! Les Américains, en l’occurrence le Lawrence Livermore National Laboratory, sont parvenus à produire un solde positif d’énergie par la fusion nucléaire. Oh, pas grand-chose, et juste durant quelques minutes, mais l’important est que les chercheurs américains sont arrivés à délivrer plus d’énergie qu’ils n’en ont utilisé pour l’opération : 3,15 mégajoules pour 2,05, soit un rendement sans précédent de 1,5.

C’est en cela que l’avancée réalisée par le National Ignition Facility (NIF, c’est-à-dire le centre de lasers) du labo américain est une première. Jusqu’alors, on savait réaliser une opération de fusion nucléaire, c’est-à-dire combiner deux atomes d’hydrogène pour fabriquer de l’hélium, ce qui engendre de l’énergie. Mais l’opération était…

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