Sciences

Le chêne, sauvé par sa politique migratoire

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LES SEIGNEURS DE NOS FORÊTS. Le chêne pourrait réchapper à la hausse brutale des températures. Et si Sapiens apprenait du passé pour mieux affronter l’avenir ?

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Une chenaie en automne, en Haute-Savoie.
Une chénaie en automne, en Haute-Savoie.   © JEAN-PHILIPPE DELOBELLE / Biosphoto via AFP

Temps de lecture : 9 min

Derrière son nom latin, Quercus, le chêne cache une forêt de clichés bien français : Astérix et son village d’irréductibles Gaulois rassemblés pour festoyer ; Saint Louis, assis sur son trône, couronne sur la tête, rendant la justice sous son fameux arbre à glands… Et depuis novembre 2022, Élisabeth Borne, chaussée de bottines en caoutchouc, bêche à la main, debout dans les jardins de Matignon.

Ce jour-là, la Première ministre s’est pliée à une tradition héritée de Raymond Barre : depuis 1978, tout chef de gouvernement réussissant à se maintenir à son poste plus de six mois plante l’arbre de son choix sous les fenêtres de son bureau. Tous les occupants de Matignon, ayant relevé le défi d’une demi-année passée sans être débarqués, s’y sont pliés. Tous sauf un, Jacques Chirac. Premier mini…

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