Un sang d’encre pour le châtaignier
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LES SEIGNEURS DE NOS FORÊTS. Cet arbre que l’on pensait immortel, tant certains spécimens sont âgés, est menacé par la maladie de l’encre qui nécrose ses racines.
Par Thibaut Déléaz et Charles Guyard

Temps de lecture : 6 min
Il en parle comme d’un « vieillard » et si on veut filer la métaphore jusqu’au bout, l’image donne raison à Karl Hervouet, car le « vieillard » en question n’a plus de cheveux et s’il peut rester debout, c’est grâce à deux béquilles. Mais Karl Hervouet n’est pas aide-soignant en gériatrie. Il est responsable de l’équipe élagage au service canopée de la ville de Nantes. Aussi le « vieillard » dont il a la charge est en fait un arbre, et pas n’importe lequel : il s’agit du châtaignier de l’Eraudière, le plus vieux de la ville.
Sa particularité tient autant par sa forme que par son âge : 1 200 ans ! Une longévité qui n’en fait pas un ancêtre pour autant. Comparé aux autres spécimens de cette espèce, il fait même figure de jeunot. Sur l’arc méditerranéen, leur berceau, certains Castenea sati…
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