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L’Espace, prochaine destination de vacances… pour le meilleur ou pour le pire ?

Alors que le tourisme explose depuis ces 20 dernières années, une nouvelle destination insolite s’ajoute au panel de possibilités… l’espace ! Accessible seulement pour les ultra-riches et avec un bilan carbone catastrophique, que vaut réellement le tourisme spatial ? On se questionne à ce sujet dans cet épisode 6 de Swipe Into Space.

Après avoir fait le tour du monde, et si on passait maintenant au-dessus du monde ? C’est ce que promet le tourisme spatial, qui se développe ces dernières années. L’idée : pouvoir survoler la Terre depuis l’espace pendant quelques minutes à quelques jours. Sans raison politique, commerciale ou encore scientifique. Juste pour le faire.

Si cela paraît saugrenu, l’idée date pourtant de plusieurs décennies : en 2001, le célèbre millionnaire américain Dennis Tito était le premier « touriste de l’espace » à bord de la mission Soyouz TM-32. Le vol a duré plus de sept jours, et a coûté 20 millions de dollars. Un tourisme loin d’être accessible à tous, donc. Et depuis ces dernières années, de nouvelles offres de tourisme spatial sont apparues, pour un coût inférieur mais toujours réservé aux ultra-riches. On peut notamment citer le projet de la société Virgin Galactic, fondée par le milliardaire Richard Branson, qui propose deux minutes en apesanteur pour la modique somme de 200 000 euros, ou de SpaceX et Blue Origin, détenues respectivement par Elon Musk et Jeff Bezos.

Le tourisme spatial, au bilan carbone explosif

Mais quel est le coût réel de ces expéditions à but touristique, au-delà de l’argent ? Un vol suborbital de 15 minutes émet 6 tonnes de CO2 par passager, soit le triple de ce qu’un humain doit consommer en un an. Pire encore, un vol orbital émet quant à lui 60 tonnes de CO2 par personne. Ainsi, l’aveu de Jeff Bezos, lors de la COP26, trahit une certaine ironie lorsqu’il dit « reconnaître la beauté de celle-ci pour l’avoir vue depuis l’espace » !

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Quant au coût pour le corps humain, il est loin d’être négligeable ! Car il doit s’adapter aux conséquences négatives de l’absence de pesanteur, c’est-à-dire aux maux de tête, nausées et vomissements. En effet, avec l’absence de gravité, les viscères flottent plus haut dans le ventre, provoquant ainsi « le mal de l’espace », finalement similaire au mal de mer ! Lors des plus longs séjours, les scientifiques ont également constaté une perte de la masse musculaire chez les astronautes. Pour cette raison, les astronautes doivent effectuer 2,5 heures de sport par jour !


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