domotiqueKeeckerPierre Lebeaurobot domestiquerobot Keeckerrobot multimédiarobotiqueTekvidéoprojecteur

Keecker, le robot multimédia pour la maison

Avec son air de R2D2, le petit Keecker veut amener la robotique dans les maisons. Ce vidéoprojecteur ambulant et autonome transporte avec lui la télévision, la sono et du contenu illimité. Il sert aussi à surveiller les enfants rentrés de l’école ou le chien laissé seul, ou encore à contrôler la température des pièces de la maison. Un assistant zélé et original, dont Futura a rencontré le papa.

Ce gros œuf à roulettes de 38 cm de hauteur est d’abord un ordinateur qui se déplace. À l’intérieur de Keecker, un processeur Qualcomm Snapdragon 820, jusqu’à 160 Go de mémoire et un système d’exploitation Android… mais pas d’écran. Il est remplacé par un vidéoprojecteur (DLP Texas Instruments), d’une définition HD. Orientable à 90°, il peut projeter son image sur n’importe quelle surface verticale, ou le plafond, et réalise lui-même la mise au point.

L’engin n’est cependant pas réductible à un vidéoprojecteur. « L’idée est de regrouper dans un unique appareil simple à utiliser ce qui est actuellement confié à de multiples autres supports : regarder un film, écouter de la musique, lire les mails, surveiller la maison quand on n’est pas là… », résume Pierre Lebeau, fondateur de l’entreprise.

Keecker se déplace de manière autonome

En fait, ses usages sont nombreux et la difficulté est de présenter Keecker sous tous ses aspects… Comme une tablette Android, le robot embarque du contenu et peut aussi devenir enceinte mobile pour écouter de la musique dans différents endroits. Il la diffusera en qualité 4.1 et jusqu’à 114 décibels s’il le faut.

Ce robot domestique se pilote essentiellement à l’aide d’un smartphone grâce à une application dédiée. Il se commande aussi à la voix et cartographie lui-même la maison. On peut donc, par exemple, lui demander d’aller dans une certaine pièce et d’y projeter Netflix sur le plafond. Autonome dans ses déplacements, Keecker ne tombera pas dans un escalier et évite les obstacles, même s’il se déplace plutôt vite pour un engin d’intérieur, « à 2 km/h ».

Commande et surveillance à distance

Le robot de 8 kg est muni de plusieurs capteurs, à commencer par une caméra placée au point le plus haut. Elle filme sur 360° et peut servir de plusieurs manières. Keecker devient un outil de surveillance de la maison puisqu’il peut être commandé à distance par un smartphone. Un capteur d’humidité renseignera aussi, par exemple, sur l’air de la maison. Son autonomie est d’environ six heures avec tous les systèmes allumés, y compris le vidéoprojecteur. Il est cependant inutile de le recharger puisque le robot gère l’opération lui-même et ira trouver seul son chargeur.

Ses concepteurs entendent faire évoluer leur produit. « Nous cherchons à le rendre proactif. Pour qu’il émette lui-même des alertes ou qu’il soit capable, par exemple, d’aller diffuser la radio le matin dans la cuisine quand la famille prépare le petit déjeuner. » Le concept de Keecker est celui d’un assistant domestique et aussi de la centralisation de la domotique. En soi, l’idée n’est pas nouvelle mais elle est longtemps restée difficilement réalisable avec des impératifs de coût et de performances raisonnables. Les technologies actuelles, notamment la connectivité et l’implantation d’une intelligence artificielle, commencent à la rendre possible. Keecker montre sans doute une voie prometteuse…

Ce qu’il faut retenir

  • Keecker, robot autonome, est destiné aux divertissements et à la sécurité de la maison.
  • Il fonctionne sous le système d’exploitation Android.
  • Il se commande à la voix et avec un smartphone (iOS et Android).
  • Son vidéoprojecteur et ses haut-parleurs transportent la vidéo et la musique.

Cela vous intéressera aussi

À voir aussi : 


Continuer à lire sur le site d’origine