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La première veste en graphène est en vente

La marque Vollebak commercialise ce qu’elle dit être la toute première veste recouverte d’un revêtement en graphène. Vendue 595 euros, elle promet d’absorber la chaleur et de la restituer sur la durée, de conduire l’électricité, repousser les bactéries et dissiper l’excès d’humidité du corps.

Malgré de très nombreuses qualités, le graphène peine à trouver des applications grand public car son utilisation à l’échelle industrielle reste encore complexe. Après la paire de baskets, voici la première veste utilisant du graphène. Elle est fabriquée par Vollebak qui la commercialise sur son site à 595 euros.

Il s’agit d’une veste réversible dont l’une des faces (gris métallisé) est recouverte d’une membrane en graphène. Il a fallu plusieurs années de développement pour créer ce tissu unique. Vollebak explique qu’il a fabriqué des nanoplaquettes à partir de graphène brut qui ont été mélangées avec du polyuréthane pour créer une membrane ultrafine qui est ensuite fusionnée avec du nylon. Les pièces sont découpées au laser et les coutures thermoscellées pour être étanches. L’ensemble garde la souplesse du nylon en gagnant les formidables propriétés conductrices du graphène.  

La veste étant réversible, les interactions du graphène avec le corps et l’environnement extérieur s’exercent de manière différente. Par exemple, si la personne porte la veste côté graphène sur le corps, la chaleur va se répartir uniformément entre les zones les plus chaudes (la tête) et les plus froides (les extrémités). Selon Vollebak, la veste peut réguler la température corporelle de deux degrés en moyenne.

La veste peut devenir un radiateur

La veste pourra aussi se transformer en véritable chauffage si on la met au soleil ou sur un radiateur avant de l’enfiler, toujours côté graphène. Le tissu est à la fois étanche à l’eau, respirant, antistatique, hypoallergénique et bactériostatique, ce qui veut dire qu’aucune odeur ne se dégage si l’on transpire.

Et bien sûr, le graphène est aussi un très grand conducteur d’électricité. Vollebak explique que l’un de ses premiers prototypes était si puissant que l’on pouvait y relier une source d’énergie à une extrémité et une ampoule de l’autre et qu’elle s’allumait. La version commercialisée a été volontairement bridée en réduisant la densité des nanoplaquettes de graphène pour éviter tout risque. Avec cette veste, Vollebak dit vouloir prolonger son travail de recherche et développement en conditions réelles et voir de quelle manière les acheteurs vont exploiter les propriétés du graphène et peut-être découvrir de nouveaux usages.

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