Le plan de relance œuvre pour la compétitivité, la juste rémunération et le développement de pratiques plus durables des filières agricoles et agroalimentaires.

Ainsi, avec 45 millions d’euros du plan, l’appel à projets pour la structuration des filières agricoles et agroalimentaires, présente aujourd’hui 39 lauréats qui s’ajoutent aux 8 premiers sélectionnés au mois d’avril. L’objectif est d’encourager le regroupement de parties prenantes autour de plans de filières permettant d’allier :

• compétitivité ;
• transition agroécologique ;
• création de valeur et d’emplois ;
• meilleure rémunération de chaque partie prenante, notamment des agriculteurs.

 

Ces investissements permettent aux filières de s’engager dans un processus de transformation économique et sociale qui améliorent l’indépendance alimentaire et la compétitivité des territoires.
 

 

Le soutien financier est apporté pour des investissements :

• immatériels : études, ingénierie de projet, assistance technique, conseils externes… ;
• matériels : fabrication de prototypes, construction d’atelier, création de ligne de production et de transformation, matériel de robotisation…

Les nouveaux projets financés couvrent l’ensemble des secteurs et répondent à de multiples enjeux. Quelques exemples issus de différentes régions :

• la coopérative fromagère Jeune montagne et son projet Filière laitière Aubrac qui modernise l’outil de transformation coopératif et les ateliers fromagerie tout en développant de nouveaux produits (doublement de la production d’aligot prévue) ;
• l’Union interprofessionnelle de la châtaigne du Sud-Ouest et son projet Châtlenge de développement d’une filière de produits de qualité à base de châtaignes labellisés ;
• l’association Pôle agroalimentaire de l’Isère et son projet de plateforme de commercialisation de produits locaux qui vise à approvisionner les grandes et moyennes surfaces (GMS) en produits locaux, pour assurer une plus juste rémunération aux producteurs de l’Isère, tout en apportant des garanties aux GMS et aux consommateurs sur les modes de productions ;
• l’association Interbev Bretagne et son projet l’Ejendu qui développe une offre de viande bovine de qualité répondant à la demande de marchés spécifiques tels que la restauration collective. Le projet accompagne les éleveurs sur un plan technique et facilite le regroupement de l’offre et la contractualisation.