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Procès de « La Meute » en Espagne : manifestations contre la mise en liberté provisoire d’hommes jugés pour viol en réunion

Les cinq condamnés, qui s’appelaient eux-mêmes La Meute sur leur groupe Whatsap, auront le 7 juillet passé deux ans en détention provisoire, le maximum prévu pour cette mesure.

Des milliers d’Espagnoles sont descendues dans les rues, jeudi 21 juin, après qu’un tribunal de Pampelune a décidé la mise en liberté provisoire de « La Meute ». Les cinq Sévillans, âgés de 27 à 29 ans, ont été condamnés le 26 avril à neuf ans de prison chacun pour « abus sexuel » à l’été 2016 pendant les fêtes de la San Fermin à Pampelune.

La décision des juges de ne pas retenir la qualification de viol alors que les agresseurs avaient filmé leurs actes avait provoqué une vague de manifestations féministes à Pampelune et dans toute l’Espagne. Le parquet a fait appel du jugement.

Les cinq condamnés, qui s’appelaient eux-mêmes La Meute sur leur groupe Whatsap, auront le 7 juillet passé deux ans en détention provisoire, le maximum prévu pour cette mesure.

La nouvelle a immédiatement provoqué des manifestations à Pampelune même, où un millier de femmes ont défilé en criant « Assez de violence machiste » et dans les principales villes du Pays basque voisin : Bilbao, Vitoria et San Sebastian.

A Barcelone, des centaines de personnes ont défilé derrière une banderole proclamant « face à la justice patriarcale, autodéfense féministe ». D’autres manifestations ont été convoquées pour vendredi notamment à Madrid, Séville, Grenade, Malaga, Valence et Saragosse. Sur les réseaux sociaux, les organisatrices utilisent notamment le hashtag # »Si la Meute sort, nous sortons dans les rues aussi ».


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