
Moscou, envoyé spécial
Sauvés par une transversale lors de la séance de tirs au but, les Anglais ont tremblé face aux Colombiens. A Moscou, dans le stade du Spartak, les footballeurs anglais ont certainement joué leur match le plus important de la décennie. Car ce soir, face aux coéquipiers de Radamel Falcao privés de James Rodriguez, il s’agissait non seulement d’accéder aux quarts de finale, mais également de mettre un terme à des années de contre-performances.
Depuis son dernier quart de finale disputé en 2006, l’Angleterre enchaîne les loupés avec régularité… Humiliés en huitième de finale par l’Allemagne (4-1) en 2010, derniers de leur groupe en 2014 au Brésil, sans aucune victoire, les Anglais ont désormais la chance de faire briller une nouvelle génération de joueurs.
Yerry Mina remet remis les deux équipes à égalité
On retiendra du match de ce soir qu’Harry Kane a inscrit son sixième but lors de ce Mondial en Russie à la faveur d’un penalty (57e). Mais aussi que Les « Trois Lions » n’ont pas su gérer leur avance et se sont faits rattraper dans les arrêts de jeu après un but du défenseur colombien Yerry Mina (94e+4). Avec sa troisième réalisation dans le temps additionnel en Coupe du monde, le Barcelonais a forcé les Anglais à jouer les prolongations.
C’est finalement Eric Dier (Tottenham) qui a transformé le tir au but de la victoire. Absent de la feuille de match, James Rodriguez a rejoint en larmes ses coéquipiers après l’élimination.
Sur les sept prolongations anglaises depuis 1966, trois étaient allées jusqu’aux tirs au but. L’Angleterre avait échoué à chaque fois (Allemagne en 1990, Argentine en 1998 et Portugal en 2006). Face à la Colombie, le scénario cauchemardesque ne s’est pas reproduit.
Plus de trente minutes après la fin de la rencontre, les supporters anglais étaient encore dans l’enceinte du Spartak, salués par plusieurs joueurs. Un signe qui ne trompe pas.
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