
Avec notre correspondante à Londres, Marina Daras
Arrêté en janvier à l’aéroport d’Heathrow à la suite d’un mandat d’arrêt européen émis par la justice française, Alexandre Djouhri avait été libéré contre paiement d’une caution de 1,13 million d’euros. Son audience d’extradition avait été repoussée au 9 juillet et il est depuis assigné à résidence et sous contrôle judiciaire.
Alexandre Djourhi détient de nombreuses connexions au sein des réseaux politiques en Europe et en Afrique et est soupçonné d’avoir été le lien entre Nicolas Sarkozy et l’ancien président libyen Mouammar Kadhafi et son fils Saïf al-Islam.
La justice française enquête sur le financement oculte de la campagne de Nicolas Sarkozy depuis 2013 et réclame l’extradition du franco-algérien qui avait réussi jusqu’alors à se soustraire à la justice. Il est recherché pour utilisation de faux documents, corruption active d’un agent public étranger, et de complot en vue de détourner des fonds publics ainsi que trois accusations de blanchiment d’argent.
Si les juges britanniques décident de l’extrader, Alexandre Djouhri n’échappera sans doute pas à une mise en examen et sera probablement placé en détention provisoire de peur de le voir prendre la fuite une nouvelle fois.
► (Re) lire : [Info RFI] Financement libyen: l’ancien interprète de Kadhafi témoigne
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