A la Une

Tennis : la Japonaise Naomi Osaka remporte l’US Open face à Serena Williams frustrée par l’arbitrage

Naomi Osaka devient la première Japonaise à remporter un Grand Chelem après sa victoire sur son idole Serena Williams. Au terme d’un match spectaculaire, la joueuse de 20 ans s’est imposée 6-2, 6-4. Si le niveau de jeu a été impressionnant, un incident a marqué le match : après avoir pris un point de pénalité pour coaching dans le premier set, Serena a dégoupillé puis explosé à 4-3 dans le 2e set en traitant l’arbitre de « voleur ». Du haut de sa chaise, il lui a tout simplement infligé un jeu de pénalité à l’Américaine, en larmes.

Stratosphérique. A tout juste 20 ans, face à son idole, Naomi Osaka a livré une prestation parfaite. Sur le plan tennistique, elle a su varier, attaquer, et mener le jeu face à une Serena Williams inconstante. Les coups d’exception fusaient à Flushing Meadows, des deux côtés. Mais l’élève s’est montrée bien plus régulière et solide mentalement que son maître. Mentalement, elle a même donné un leçon : aucune fébrilité, déterminée et concentrée même dans les moments les plus ubuesques du match. 

Polémique autour de l’arbitrage

L’origine du litige remonte au premier set, quand l’arbitre donne un avertissement à l’ancienne numéro un mondiale pour coaching. Blessée, Serena ne s’en remettra pas, le sentiment d’être considérée comme une « tricheuse » la met hors d’elle. Alors qu’Osaka menait 6-2, 4-3 dans le 2 set, après quelques jets de raquettes et des cris de frustrations, Serena a reçu un jeu de pénalité pour avoir qualifié l’arbitre de chaise, le Portugais Carlos Ramos, de « voleur ».  Un fait très rare à ce niveau-là. « Je ne triche pas pour gagner, je préfère perdre. (…) Vous me devez des excuses. (…) Vous êtes un voleur », lui a lancé l’Américaine de 36 ans, en larmes sur le court. Furieuse, elle a convoqué le juge arbitre du match qui a confirme la décision de son collègue. Jusqu’à la fin du match, Serena s’est montrée absorbée par cet épisode. Le public aura démontré sa colère en sifflant copieusement le speaker au moment de remettre le trophée. Drôle d’atmosphère pour un premier titre en Grand Chelem. 


Continuer à lire sur le site France Info