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A l’ONU, May, Macron et Trudeau militent pour l’éducation des filles

Avec notre correspondante à New York,  Marie Bourreau

Quelque 132 millions de filles se trouvent actuellement hors du système scolaire. Un chiffre intolérable, pour la directrice générale de l’Unesco Audrey Azoulay, qui estime qu’encourager l’éducation des filles est un levier de transformation des sociétés.

« Il y a des conséquences qu’on connait, immédiates, sur la baisse des grossesses précoces, de la mortalité infantile, sur la contribution de ces femmes au développement économique et donc à la réduction de la violence et de la pauvreté. On sait que c’est très ambitieux mais on a besoin de cette ambition pour avancer », plaide la Française.

Cet engagement est capital pour le président Emmanuel Macron, qui avait tenu à faire de l’éducation une priorité de son déplacement à New York. Et aux Etats membres qui rechignent à financer cet engagement, le message du président français est clair :

« Ce n’est pas une dépense, c’est un investissement. Si on ne le fait pas, on se prépare à un monde de drames. Ce sont 444 millions d’enfants africains qui doivent aller à l’école d’ici 2030. Si nous ne les formons pas, soit ils n’iront pas du tout à l’école et tomberont dans l’obscurantisme, soit ils seront formés par d’autres avec des projets de mort. »

Président du sommet du G7 à partir de janvier 2019, Emmanuel Macron a d’ailleurs promis de continuer à mobiliser ses partenaires sur les programmes d’éducation.


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