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Un an après #MeToo, le sexisme dans les mangas persiste

L’onde de choc #MeToo va-t-elle atteindre le Japon ? Un an après l’affaire Harvey Weinstein, peu de choses ont changé dans l’univers des mangas et des anime, où héroïnes ultra-sexualisées et comportements sexistes sont légion. Les éditeurs japonais n’hésitent pas à faire des enquêtes auprès des lecteurs pour savoir s’ils trouvent les héroïnes suffisamment sexy. Si c’est le cas, elles apparaissent plus souvent dans les mangas et les anime. Une pratique cynique connue comme « fan service ». Nami dans One Piece est un exemple flagrant de cette hypersexualisation des personnages féminins, sa poitrine devenant plus imposante au fil des épisodes.

Quand l’héroïne n’est pas sexy, elle adopte souvent un comportement stéréotypé. Seuls quelques personnages féminins, comme la rockeuse Nana, font de la résistance. La culture du viol, qui tend à banaliser les violences sexuelles, est monnaie courante dans l’univers du manga. Tout comme l’hypersexualisation des jeunes filles, que l’ONU a tenté en vain d’interdire dans les mangas.


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