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Caravane des migrants: Donald Trump fait monter la pression

Avec notre correspondant en Californie,  Eric de Salve

Pour le moment les 5 700 soldats américains dépêchés à la frontière mexicaine sur ordre de Donald Trump se contentent de poser des barbelés, des blocs de béton et de patrouiller en hélicoptère. Mais dans une note adressée mardi au Pentagone, le président américain leur demande d’aller plus loin en cas de violences avec des migrants.

Dans cette directive, la Maison Blanche autorise l’armée à « défendre la police des frontières en faisant montre ou usage de la force (y compris de la force létale si nécessaire) ». Des consignes présidentielles tempérées dès le lendemain par le ministre de la Défense américain.

S’ils sont appelés en renfort, « aucun militaire ne sera armé », assure Jim Mattis. « Ce seront probablement des membres de la police militaire, précise-t-il, équipés de boucliers et de matraques, pas d’armes à feu. »

En ordonnant ce déploiement militaire très contesté pendant la campagne des midterms, Donald Trump avait laissé déjà entendre que des soldats puissent ouvrir le feu sur des migrants. « S’ils lancent des pierres, considérez cela comme un fusil » avait déclaré le président américain.

Ce jeudi alors que plusieurs centaines de migrants de la caravane venue d’Amérique centrale manifestaient à Tijuana près du poste-frontière pour demander l’asile aux Etats-Unis, Donald Trump n’a cette fois pas évoqué l’usage de la force mais menacé de fermer totalement « toute la frontière » avec le Mexique.

►Revue de presse : Nouvelle mesure sur la procédure d’asile aux Etats-Unis en préparation


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