Vous faites mal à notre modestie.
Les internautes répondent aux internautes
Vous êtes près de 7 000 à la mi-temps. C’est beaucoup.
Liverpool mène 1-0 ce qui envoie pour l’instant le PSG en tête de la poule.
COUPS DE FEU A STRASBOURG
Mais, pour une fois, nous allons devoir adopter un ton peu plus factuel. Un tireur en fuite a déjà fait un mort et onze blessés (bilan hélas provisoire), comme l’explique un autre direct de notre site, évidemment plus glaçant que celui-ci…
Comme l’illustre la dernière occasion de Kylian Mbappé, les Parisiens vont désormais avoir de nombreuses occasions en contre si l’Etoile rouge se rue à l’avant. Ca peut tourner à la correction… si Paris est efficace.
Ce décalage son-image est très perturbant. Je vous l’ai déjà dit, je vous le redis. Très perturbant.
Je n’ai pas le temps de me manifester auprès d’eux. Désolé. C’est à prendre ou à laisser.
Confidence pour confidence : je ne sais pas.
Double « biscotte », ainsi que le résume le compte Twitter officiel du PSG, pour une fois démuni d’émoticones.
Apres Neymar il y a deux semaines contre Liverpool, c’est au tour de Mbappé de faire une grosse première période, avec beaucoup de bons choix et de gestes techniques de qualité. Pour le reste, le PSG se contente désormais de laisser l’Etoile route tenter (maladroitement) sa chance.
Disons que j’y ai pensé par ricochet.
Avec un peu de retard à l’allumage (quoique sans fumigène), la merveille de tifo déployé dès avant le match :
Biscotte de Borjan. C’est une image, bien sûr.
Les Serbes mettent le pied à défaut d’avoir la main sur le jeu.
Comme dirait la Fédération sportive et gymnique du travail, l’adversaire, c’est l’ami qui te fait progresser. Ne l’oubliez jamais, quel que soit votre jeu de prédilection.
Pas si je transforme ce « fonds » hâtif en un « tréfonds » de bon aloi.
CA VA VITE, CA-VA-NI
L’Uruguayen Edinson Cavani n’a plus qu’à pousser le cuir, le ballon, la gonfle, au tréfonds des filets que le gardien de l’Etoile rouge a désertés après un bon centre de Kylian Mbappé sur une accélération d’icelui.
Belgrade : 0
PSG : 1
9e minute de jeu
Nous n’avons plus de nouvelles de notre envoyé spécial depuis cinq bonnes minutes. J’ai donc envie de dire que oui.
Cela siffle en tribunes, cela presse sur le terrain : le PSG essaie de contourner le « pressing », comme on dit.
1991 = le titre de l’Etoile rouge en Ligue des champions. Vous savez, cette compétition que le PSG n’a encore jamais gagnée.
Toujours 0-0. C’est chaud.
Je puis vous dire que c’est parti.
Nous ne saurions mieux dire.
Cela va se jouer sur des détails.
Même les immeubles voisins doivent entendre.
Jeu de mots de connaisseur.
Plus que douze minutes pour nous consoler du départ à la retraite de Marko Pantelic.
« Merci 1914-1918 à la France à laquelle nous avons juré (sic) et que nous avons mentionné (re-sic) dans nos prières mais qui n’existe plus ! »
Voilà la banderole que viennent de déployer, en français dans le texte, les ultras de l’Etoile rouge. Je vous laisse l’interpréter comme bon vous semble. Sachez juste que politiquement, les « Delje » sont plutôt à droite de la droite.
Avant d’avoir été des humains dans la foule, nous fûmes bébés.
Les supporteurs belgradois chantent très clairement « Raljoun PSG », ce qui doit vouloir dire « Allez PSG » en serbe. Quelle contrée accueillante !
L’entrée des gardiens parisiens sur la pelouse :
Le ressenti de notre envoyé spécial :
OK, ça fait un peu de bruit, malgré l’acoustique qui ne doit sans doute pas rendre hommage aux chants des supporteurs serbes. Vocalement, les Parisiens se défendent comme ils le peuvent.
Notre envoyé spécial semble vouloir attirer notre attention sur M. Jozef Kliment.
Son ressenti:
La composition annoncée par le Paris Saint-Germain est rigoureusement la même que celle qui a fait ses preuves contre Liverpool, avec Buffon dans les buts, Kehrer et Bernat en latéraux et un milieu Marquinhos-Verratti. Reste à voir dans quel système Thomas Tuchel fera évoluer ses joueurs. Je parie que vous n’en pouvez plus d’attendre, bande de tacticologues que vous êtes.
Clément Guillou, qui est pourtant un homme de réseau, rencontre des problèmes d’Internet ce soir. Mais voilà les premiers éléments qu’il nous a déjà parvenir, merci à lui, ouvrons les guillemets :
- Bonsoir, oui, bonsoir.
La connexion est ici aussi précaire que la santé d’un supporter parisien coincé dans le virage Nord du stade Marakana, et pourtant, n’écoutant que mon devoir et mon supérieur, je vais m’atteler à vous faire vivre la rencontre depuis Belgrade, capitale de la République de Serbie.
Je viens de passer les 20 meilleures minutes de ma vie en me rendant au stade au milieu des supporteurs serbes. Tout s’est très bien passé, puisque je n’ai pas parlé français, et pas parlé du tout, d’ailleurs.
Il fait ici une température que je qualifierais de beaucoup-trop-froide-pour-liver-un-match, mais j’ai prévu un bonnet et les deux paires de chaussette, appelez ça l’expérience, le sens des responsabilités, que sais-je encore.
Saluons aussi le travail du photographe Vladimir Zivojinovic, qui a dû subir la compagnie de notre envoyé spécial.
Mon collègue Clément Guillou, que je salue, une fois n’est pas coutume, a fait le déplacement jusqu’en Serbie pour nous faire vivre le match dans les conditions du direct. Quasiment 75 ans jour pour jour après la création de la République fédérative socialiste de Yougoslavie. A douze jours près.
En attendant, je tiens déjà à saluer sa productivité :
Vous aimez les chiffres et n’en avez pas honte. D’autres font bien des collections de timbres ou de trains miniatures, après tout.
Pour vous, donc, encore un tableau. Celui du groupe C de la susnommée Ligue des champions, à l’aube (c’est une image) de la 6e et dernière journée.
Source : Internet.
L’équation est simple comme le bonsoir que j’ai pourtant omis, horresco referens, de vous adresser.
La voici, oblongue et résumée ci-dessous dans la colonne du quotidien sportif L’Equipe.
Comme vous le savez, l’Etoile rouge de Belgrade est née en 1945, la même année que Christophe.
Je m’explique
Le match commence à 21 heures au stade Rajko-Mitić de Belgrade : dans le « Marakana », comme on dit pour souligner sa ferveur qui rappelle celle du stade brésilien du quasi même nom, autre K à part.
Le match s’inscrit dans le cadre compétitif de la Ligue des champions, pour le compte de la 6e et dernière journée du groupe C. Il s’agit de football.
Vous avez votre rocking chair préféré.
Votre Almanach Vermot 2018.
Bref, vous êtes prêtes ou prêts pour un grand moment de football, de ceux dont on parlera encore dans trois décennies, trois siècles ou trois jours peut-être.
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