Alexandre Benalla de nouveau mis en examen pour des violences le 1er mai à Paris

Alexandre Benalla (avec la capuche blanche), le 1er mai à Paris.

Alexandre Benalla (avec la capuche blanche), le 1er mai à Paris. NAGUIB-MICHEL SIDHOM / AFP

L’ancien collaborateur de l’Elysée Alexandre Benalla a de nouveau été mis en examen le 29 novembre pour des violences commises en marge du défilé du 1er-Mai à Paris, au Jardin des Plantes, a appris dimanche 16 décembre l’AFP de source proche du dossier. Ces violences présumées se sont déroulées quelques heures avant l’épisode de la Contrescarpe, pour lequel M. Benalla a été mis en examen pour plusieurs motifs en juillet.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Alexandre Benalla devant les juges : « Si c’était à refaire, je le referais de la même façon »

A l’issue d’un interrogatoire tendu, trois juges lui ont signifié de nouvelles charges, pour des délits d’« immixtion dans l’exercice d’une fonction publique » en ayant « participé activement » à une interpellation et « violences volontaires en réunion ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours », des faits commis au préjudice d’un homme interpellé au Jardin des Plantes.

Le point sur les personnages-clés à connaître pour comprendre l’affaire Benalla

Déjà une enquête sur une interpellation au Jardin des Plantes

En juillet déjà, une enquête avait été ouverte à la suite des plaintes contre X de deux jeunes, de 23 et 24 ans, affirmant avoir été victimes de violences lors d’une autre interpellation au Jardin des plantes.

Des images de scènes confuses au Jardin des plantes, où l’on voit notamment les deux hommes, ont été diffusées en juillet par Libération. Dans un entretien donné au Journal du dimanche, M. Benalla avait nié toute « intervention » de sa part à ce moment-là. « J’étais derrière les policiers en tant qu’observateur, on peut le voir distinctement, je n’ai ni casque, ni brassard, ni radio », avait-il affirmé.

Selon Grégory Saint-Michel, l’avocat des deux plaignants (un homme et une femme), Vincent Crase, Alexandre Benalla et le policier qui les accompagnait ce jour-là sont identifiables sur la vidéo diffusée par Libération.

Alors qu’ils tentaient de sortir du Jardin des plantes, ses clients ont reçu des indications contradictoires, et un des membres du trio, voyant que la jeune femme filmait avec son téléphone, a ceinturé celle-ci et l’a plaquée contre un arbre, a raconté l’avocat à l’Agence France-Presse.

Un des trois membres du groupe lui a alors pris son téléphone et a effacé la vidéo en question, qu’elle a réussi à récupérer grâce à un logiciel spécial, a-t-il ajouté. Mediapart a mis en ligne une autre vidéo, montrant un point de vue différent de la même scène, qui permet de voir nettement MM. Benalla et Crase emmener vigoureusement un homme en le tenant par les bras.

Notre sélection d’articles sur l’affaire Benalla

Retrouvez nos principaux contenus liés à l’affaire Benalla :

Réagissez ou consultez l’ensemble des commentaires


Continuer à lire sur le site d’origine