Gilets jaunes : Un « visage raciste et putschiste » derrière les violences, selon Griveaux
L’acte VI des Gilets jaunes s’est globalement déroulé dans le calme samedi à Paris, jusqu’à ce que trois motards de la police soient pris à partie en fin d’après-midi par des manifestants sur les Champs-Elysées. Derrière les violences qui ont marqué l’acte VI des « gilets jaunes » samedi, il y a « un seul visage, lâche, raciste, antisémite, putschiste », a dénoncé le porte-parole du gouvernement, Benjamin Grivaux. Il a notamment dénoncé le fait qu' »on lynche » des policiers. Les images ont notamment été retweetées par le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez.
Ce matin à Montmartre, ce soir sur les Champs-Élysées, nos forces de l’ordre ont été odieusement prises pour cible par des individus face auxquels elles ont réagi avec sans froid et professionnalisme.
Respect et soutien. pic.twitter.com/eJqVMCHDSi
— Laurent Nunez (@NunezLaurent) 22 décembre 2018
Il faisait également référence à des images sur des réseaux sociaux d’une vingtaine de Gilets jaunes entonnant devant le Sacré Coeur « la quenelle de Dieudonné » sur le chant des Partisans, allusion au polémiste Dieudonné M’Bala M’Bala, condamné plusieurs fois pour des propos racistes et antisémites. « Donc, ‘on’ lynche des policiers, « on » chante la quenelle de Dieudonné à Montmartre, ‘on’ reprend les codes des années 30 pour renverser la République, ‘on’ décapite l’effigie du président… Derrière ces ‘on’, un seul visage, lâche, raciste, antisémite, putschiste. Stop. », a tweeté le porte-parole du gouvernement.
Donc, «on» lynche des policiers, «on» chante la quenelle de Dieudonné à Montmartre, «on» reprend les codes des années 30 pour renverser la République, «on» décapite l’effigie du président…
Derrière ces «on », un seul visage, lâche, raciste, antisémite, putschiste.
Stop.
— Benjamin Griveaux (@BGriveaux) 22 décembre 2018
Les groupes d’ultradroite pointés
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a lui aussi fustigé « certains (qui) continuent à venir manifester, animés par la haine des institutions ». Dans un autre tweet, il a salué « une attitude exemplaire face à des attaques inqualifiables ». Il y reprend une vidéo des incidents entres les motards pris à partie et des manifestants.
Certains continuent à venir manifester, animés par la haine des institutions.
Nos forces de sécurité, parce qu’elles représentent l’ordre, parce qu’elles représentent la République, ont été une fois de plus agressées.
Et je veux saluer leur professionnalisme, leur sang froid.
— Christophe Castaner (@CCastaner) 22 décembre 2018
L’exécutif a pointé du doigt, à plusieurs reprises, les groupes d’ultradroite qui ont participé à des violences lors des journées de manifestations des Gilets jaunes depuis le 17 novembre. Pour son acte VI à trois jours de Noël, la mobilisation des Gilets jaunes a fortement baissé samedi, de près de moitié par rapport à la semaine précédente, avec près de 40 000 participants dans divers défilés, barrages routiers et blocages aux frontières.
Lire aussi Acte VI des Gilets jaunes : Moins de 40 000 manifestants en France
Continuer à lire sur le site d’origine