
La journée a été violente, tout autant que la campagne électorale. Au total au moins de 17 personnes sont mortes dans différents affrontements entre militants du parti au pouvoir et partisans de l’opposition en ce jour de scrutin et ce malgré le déploiement de 600 000 hommes chargés d’assurer la sécurité dans le pays.
Si cette victoire annoncée par les résultats préliminaires se confirme, l’Awami League aura réussi son pari : faire réélire pour un nouveau mandat de cinq ans sa chef de file Sheikh Hasina et obtenir une très large majorité au Parlement.
L’opposition conteste les résultats
Les résultats sont déjà contestés par l’opposition, dont une centaine de candidats ont choisi de boycotter le scrutin pour protester contre le risque de fraude électorale en raison de l’absence d’observateurs indépendants ou de l’opposition dans l’écrasante majorité des 40 000 bureaux de vote.
D’ailleurs, les accusations de bourrage d’urnes, des plaintes d’électeurs qui n’ont pas pu voter n’ont cessé de s’accumuler tout au long de la journée. L’un des principaux partis de l’opposition, le BNP, va même jusqu’à contester la validité de 221 sièges sur les 300 que compte le Parlement.
Le leader du BNP Kamal Hossain a demandé à la commission électorale d’annuler ce scrutin et d’organiser de nouvelles élections, dès que possible.
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