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Emmanuel Macron présente ses vœux aux Français après un «annus horribilis»

Dans son allocution, le chef de l’État a évoqué le mouvement des « gilets jaunes », mais ne les a pas nommés. Il a préféré dire, dès le début de son discours, que « la colère » en 2018 « a dit une chose : nous ne sommes pas résignés. » Emmanuel Macron a estimé que « les résultats » des réformes engagées depuis le début du quinquennat « ne peuvent pas être immédiats et l’impatience que je partage ne saurait justifier aucun renoncement ».

Emmanuel Macron a essayé d’insister sur la solidarité et son « virage social »: « Cessons de nous déconsidérer ou de faire croire que la France serait un pays où les solidarités n’existent pas, où il faudrait dépenser toujours davantage », a-t-il déclaré. « Nous pouvons faire mieux et nous devons faire mieux ».

Mais le chef de l’État a défendu que les citoyens doivent « accepter la réalité » et diminuer les dépenses de l’État, évoquant ainsi le besoin de poursuivre les réformes de son gouvernement. Il a défendu une réforme d’un système qui « ne prend pas assez en compte le mérite ».

Sans citer les « gilets jaunes », M. Macron a affirmé que « l’ordre républicain sera assuré sans complaisance »

Emmanuel Macron s’est également élevé lundi 31 décembre au soir contre « les porte-voix d’une foule haineuse », affirmant dans une allusion aux débordements des « gilets jaunes » que « l’ordre républicain sera assuré sans complaisance » : « Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple (…) et n’étant en fait que les porte-voix d’une foule haineuse, s’en prennent aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c’est tout simplement la négation de la France », a déclaré le président lors de ses vœux aux Français.

Le président Emmanuel Macron est également revenu sur les mesures annoncées lors de sa dernière allocution le 10 décembre 2018, notamment le grand « débat national », promis pour répondre à la crise des « gilets jaunes ». « Le débat national qui s’ouvre doit nous permettre de parler vrai et je vous écrirai dans quelques jours pour vous en préciser les attentes », a-t-il annoncé.

Revivez l’allocution du chef de l’État :


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