Il n’a jamais fait aussi chaud au-delà de 50° de latitude nord !
Les météorologues l’avaient annoncé. Ils ne se sont pas trompés. Les records de température continuent de tomber dans l’ouest des États-Unis et plus encore au Canada.
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Les écoles et les centres de vaccination Covid-19 ont fermé leurs portes, hier, sur la côte nord-ouest des Amériques. À Portland (Orgeon), le mercure a dépassé les 46 °C et à Seattle (Washington), on a atteint les 42 °C. Du jamais vu. En tout cas pas depuis le début des relevés de température dans les années 1940.
Du côté du Canada, deuxième pays le plus froid au monde, plus habitué aux tempêtes de neige, un nouveau record a été battu hier à Lytton, à peine 24 heures après le précédent. Ce sont cette fois 47,9 °C qui ont été enregistrés. C’est donc ni plus ni moins que 2,9 °C de plus que l’ancien record du pays, établi en juillet 1937.
I can’t believe I am writing this.
Canada has obliterated its national all-time heat record *for the second day in a row*.
Before yesterday, greater than 45°C had never been recorded. As far as climatology is concerned, this is deeply shocking. pic.twitter.com/X9WJgtHgss
— Scott Duncan (@ScottDuncanWX) June 29, 2021
Ces chaleurs extrêmes arrivent en même temps qu’une forte sécheresse. Résultat de premiers incendies ont commencé à se déclarer ce week-end. À la frontière entre la Californie et l’Oregon, 600 hectares de forêt étaient déjà partis en fumée lundi matin.
La population, quant à elle, semble désespérément en quête de fraîcheur. Alors que cette vague de chaleur devrait durer encore plusieurs jours, certains avouent déjà dormir dans leur voiture. Seul endroit dans lequel ils peuvent profiter de la climatisation… La dernière vague de chaleur qui avait déferlé sur le Canada en 2018 avait fait quelque 70 victimes.
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Il n’a jamais fait aussi chaud au-delà de 50° de latitude nord !
Quelques jours seulement après un premier épisode de chaleur, l’ouest des États-Unis et du Canada connaissent une nouvelle vague de chaleur. Qualifiée d’exceptionnelle. Ce week-end, plus de 40 records de température ont été battus. Et ce n’est sans doute que le début.
Article de Nathalie Mayer paru le 28/06/2021
Il y a moins de deux semaines déjà, une vague de chaleur historique avait fait monter les températures sur la côte ouest des États-Unis. Et l’histoire semble vouloir se répéter. Les météorologues évoquent même, cette fois, un « dôme de chaleur » sans précédent. Avec certaines des températures les plus élevées de la planète, concentrées sur le nord-ouest du Pacifique, des États-Unis au Canada.
Some of the hottest places on Planet Earth will be found in the US Pacific Northwest and Western Canada.
This intensity of heat this far north is simply outrageous. pic.twitter.com/0yTVujlQyB
— Scott Duncan (@ScottDuncanWX) June 27, 2021
Des records de température ont d’ores et déjà été battu. À l’aéroport de Seattle (Washington), il a été enregistré une température de près de 39°C. À Portland (Oregon), le thermomètre est monté au-delà des 42°C. D’autres records pourraient tomber avant la fin de cette vague de chaleur. Les prévisions annoncent en effet qu’elle pourrait durer une semaine entière.
Temperature records went up in fire across the Pacific Northwest on Saturday associated with the historic heatwave in the region. Here’s a glimpse at what happened based on preliminary reports. More records will be threatened as the heat continues through next week. pic.twitter.com/Z2Mc2oknqw
— NWS Weather Prediction Center (@NWSWPC) June 27, 2021
Et du côté du Canada, des températures encore plus élevées ont été relevées. Avec des records pulvérisés de plus de 1,5°C. Battant même le record de la température la plus élevée enregistrée à plus de 50° de latitude nord – elle était de 44,4°C, en juillet 1941. Des records qui, eux aussi, pourraient être battus aujourd’hui même, si les prévisions se confirment. Les météorologues entrevoient des températures flirtant allègrement avec les 10 à 15°C de plus que les normales !
Canada didn’t just beat its long-standing all-time national heat record…
It knocked it out of the park by a staggering +1.6°C. This record wont even last 24 hours, the heatwave is just getting started.
It is only June. Annual highest temperature is normally in late July! pic.twitter.com/83K3F1ACXN
— Scott Duncan (@ScottDuncanWX) June 28, 2021
Le poids du réchauffement climatique
Les experts climatologues et météorologues évoquent une dynamique atmosphérique plutôt classique. Mais qui prend une importance exceptionnelle sous l’effet du réchauffement climatique qui « amplifie ses effets ». Partant d’une température moyenne de plus en plus élevée, vous obtenez en effet mécaniquement des extrêmes de plus en plus élevés eux aussi.
Les experts soulignent que de telles dynamiques atmosphériques se produisent également dans l’ouest de l’Europe. Et qu’une vague de chaleur aussi extrême pourrait donc aussi bien toucher la France dans un avenir plus ou moins proche. Il y a deux ans, jour pour jour, justement, des records étaient battus du côté de la Méditerranée. On enregistrait 46°C à Vérargues (Hérault).
Il y a 2 ans jour pour jour, une canicule d’intensité exceptionnelle touchait les départements méditerranéens ! On relevait 46°C à Vérargues dans l’Hérault, record absolu pour la France ! (via @meteofrance) pic.twitter.com/N5OrJq3w3k
— Guillaume Séchet (@Meteovilles) June 28, 2021
De l’autre côté de l’Atlantique, les autorités s’inquiètent des conséquences de ces températures sur les populations. Des populations qui ne sont, pour certaines, pas habituées à de telles chaleurs extrêmes. Et qui n’y sont assurément pas préparées. L’état d’urgence a été déclaré dans certaines régions.
Pour ce qui est de savoir si, avec le réchauffement climatique, nous aurons de plus en plus en vagues de chaleur extrêmes semblables à celle-ci, les chercheurs semblent partagés. Certains pensent que le réchauffement anthropique a pour effet d’augmenter les dynamiques atmosphériques qui mènent à la situation que vivent actuellement États-Unis et Canada. Ils estiment qu’elles pourraient devenir jusqu’à 50 % plus fréquentes d’ici la fin du siècle.
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