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À Hong Kong, la marche traditionnelle du 1er juillet, qui marque chaque année l’anniversaire de la rétrocession de 1997, a été à nouveau interdite, officiellement pour raison sanitaire alors qu’il n’y a quasiment plus de cas de Covid-19 dans la ville, mais sans doute plutôt pour ne pas troubler l’anniversaire du PCC qui se déroule à Pékin en grande pompe et ne suscite aucun intérêt à Hong Kong. Les autorités ont placé la ville sous haute sécurité.
Avec notre correspondante à Hong Kong, Florence de Changy
Au total, 10 000 policiers, soit près d’un policier de Hong Kong sur trois, ont été déployés à travers le territoire, à titre préventif, car c’est plutôt un calme inhabituel qui règne dans la ville. À Causeway Bay, quartier très commerçant, la police était sur les dents.
Le parc Victoria a été interdit d’accès. De nombreux passants ont été fouillés. La police a bloqué un centre commercial et trois étudiants qui ont voulu installer un stand dans la rue pour distribuer des tracts ont été arrêtés par les forces de l’ordre.
L’avocate Hangtong Chow, qui avait déjà été arrêtée de manière préventive le matin du 4 juin parce qu’elle avait indiqué son intention de marquer à titre personnel l’anniversaire du massacre de Tiananmen en dépit de l’interdiction, a à nouveau été arrêtée mercredi 30 juin de manière préventive.
Tout cela illustre la quasi paranoïa dont font preuve la police et les autorités face au moindre geste qui fâcherait ou qui entraverait la sacro-sainte « sécurité nationale ».
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