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Marine Le Pen réélue à la tête du RN, Jordan Bardella désigné « premier vice-président » du parti

 La dirigeante d’extrême droite, à la tête du RN depuis 2011, a été élue à 98,35% des voix des adhérents, selon les résultats du scrutin, dépouillé jeudi, proclamés dimanche au congrès du parti à Perpignan.

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France Télévisions

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Le résultat est sans surprise, elle était la seule candidate à sa succession. Marine Le Pen été réélue, dimanche 4 juillet, à la présidence du Rassemblement national pour un quatrième mandat. Selon les résultats du scrutin dépouillé jeudi et proclamés dimanche au congrès du parti à Perpignan (Pyrénées-Orientales), la dirigeante d’extrême droite, à la tête du RN depuis 2011, a été élue à 98,35% des voix des adhérents (1,22% d’entre eux ont voté blanc, et il y a eu 0,43% de bulletins nuls).

« Le Rassemblement national comme le Front national, c’est d’abord un lepénisme. C’est d’abord et avant tout la famille Le Pen, le père puis la fille », a estimé sur franceinfo Erwan Lecœur, politologue et sociologue. « Il n’y a pas de concurrence interne qui pourrait éventuellement la renverser et c’est d’une certaine façon la seule fragilité réelle de ce parti », a-t-il ajouté.

Marine Le Pen devrait temporairement quitter la présidence du parti à l’automne pour se consacrer à la présidentielle. Elle arrive fragilisée après les mauvais résultats aux élections régionales et départementales. Toutefois, il n’est pas question de revenir aux outrances. Le parti fait également le pari que l’abstention n’est que conjoncturelle et que les électeurs RN se mobiliseront à nouveau pour la présidentielle.

A 25 ans, Jordan Bardella a été désigné dimanche « premier vice-président » du Rassemblement national. Cela signifie qu’il prendra la tête du parti pendant la campagne présidentielle, selon la nouvelle direction du RN.

Le passage de témoin aura lieu à la rentrée politique du RN prévue en septembre. Les militants du parti ont voté samedi un changement de statuts qui permet cette présidence par intérim « pendant 12 mois ». Dans ce cas, le président du parti est remplacé par le vice-président et, s’il y en a plusieurs, par le « premier d’entre eux ». Le maire de Perpignan, Louis Aliot, et celui d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois, ont été nommés vice-président.


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