Covid-19 en France: la vaccination obligatoire des soignants plus que jamais étudiée

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En France, la pression monte sur les soignants récalcitrants pour qu’ils se fassent vacciner contre le Covid-19. Actuellement, ils sont plus d’un tiers dans les établissements de santé à n’avoir pas eu d’injection et le gouvernement compte bien réduire ce chiffre, quitte à rendre la vaccination obligatoire.

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Aujourd’hui, plus d’un tiers des soignants ne sont pas vaccinés et ce taux dépasse les 40% chez les professionnels des maisons de retraite et unités de soins longue durée. Un chiffre auquel le gouvernement compte s’attaquer, inquiété par le risque d’une quatrième vague que représente la forte progression du variant Delta dans le pays.

Pour cela, le gouvernement prépare un projet de loi permettant de rendre obligatoire cette vaccination pour les professionnels du soin. Et dans le même temps, l’exécutif consulte. Le Premier ministre Jean Castex va recueillir l’avis des associations d’élus locaux et des présidents de groupes parlementaires sur le sujet.

Le projet de loi pourrait être soumis au Parlement rapidement, avant que la session parlementaire extraordinaire ne s’achève, fin juillet. Ou bien en septembre, car le temps pourrait manquer pour une adoption express : le texte doit être présenté en Conseil des ministres, puis être validé par le Conseil d’État pour être ensuite examiné par l’Assemblée nationale et le Sénat.

Refus catégorique de certains

Quoi qu’il en soit, les soignants qui refusent la vaccination contre le Covid-19 pourraient donc y être contraints. L’obligation vaccinale n’est pas un principe nouveau pour les professionnels exerçant dans les établissements de soin : elle existe pour d’autres vaccins contre l’hépatite B ou le tétanos par exemple.

Certains pays ont déjà franchi le pas, comme Israël et l’Italie. Selon le décret italien, les soignants réfractaires au vaccin contre le Covid-19 peuvent être relégués à des tâches sans contact avec les malades, voire peuvent être mis en congé sans solde.

On ne connaît pas, pour l’heure, les sanctions prévues par les autorités françaises à l’égard de ceux qui persisteraient dans le refus. Mais elles espèrent sans doute que le principe de l’obligation permettra d’emporter l’adhésion des soignants récalcitrants. Reste que, parmi eux, certains ont prévenu : ce sera la démission.


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