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La mairie de Paris va retirer certains bancs à l’esthétique contestée

Cette annonce intervient après la consultation de 2 000 votants qui se sont majoritairement prononcés contre ces bancs et sièges installés dans la capitale. 

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France Télévisions

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Faut-il y voir une réponse aux critiques du mouvement #SaccageParis ? La mairie de la capitale va retirer certains bancs et sièges publics à l’esthétique contestée, a annoncé lundi 5 juillet Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo, parmi huit mesures pour une « nouvelle esthétique ». 

Rejetés à 82% par les 2 000 votants d’une consultation en ligne réalisée de début mars à fin juin, 150 sièges surnommés « champignons » seront supprimés dans les prochains mois, annonce la mairie qui va aussi rénover ou supprimer les bancs en bois surnommés « mikado ».

La rapide dégradation de ces bancs modernes fait partie des critiques du hashtag SaccageParis, surgi au début du printemps pour dénoncer les problèmes de propreté, les choix de mobilier urbain ou d’aménagement de l’espace public. La mairie va également supprimer 2 000 panneaux qu’elle juge « inutiles » parmi les 807 000 éléments de mobilier urbain, dont 10% sont liés aux déplacements.

Les 60 km de « coronapistes » nées lors du premier confinement, et critiquées pour leurs plots de signalisation jaunes et leurs blocs de béton, seront dans leur majorité pérennisés d’ici fin 2023. « Nous n’utiliserons plus ces dispositifs pour les nouvelles pistes cyclables », a assuré Emmanuel Grégoire, qui promet un signalement provisoire « plus discret et harmonieux ». Un plan de sauvegarde du mobilier historique, défini comme une « priorité absolue » par la Ville, comprendra une campagne de peinture pour lui redonner son aspect d’origine.


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