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Réouverture des discothèques : les DJ sont « survoltés, au taquet ! », se réjouit un patron de boîte de nuit

Les DJ sont « survoltés » et « au taquet », se réjouit sur franceinfo Pascal Duval, propriétaire de la boîte de nuit « L’Excalibur » à Grémonville, en Seine-Maritime, alors que les discothèques rouvrent vendredi 9 juillet au soir, après 16 mois de fermeture en raison de la crise sanitaire. Malgré l’obligation d’un protocole sanitaire, avec une jauge de 75 % en intérieur et l’obligation de présenter un pass sanitaire, le responsable de boîte de nuit est impatient de retrouver « en partie [ses] clients ».

franceinfo : Etes-vous impatient de retrouver cette ambiance de la nuit ?

Pascal Duval : Oui ! Notre rôle est de divertir la population en sécurité, on compte bien le faire jusqu’au bout. Après 16 longs mois, où plein de choses nous ont traversé la tête, on s’est demandé s’il fallait baisser les bras ou continuer d’aller de l’avant. On n’a rien lâché et aujourd’hui, enfin, on a une perspective de réouverture, même si ça n’est pas la meilleure du monde. On a la chance de pouvoir retrouver, en partie, nos clients. Depuis une semaine, les DJ sont survoltés, ils viennent faire des essais, ils sont au taquet !

Ça a été les montagnes russes pour vous pendant toute cette période ?

Oui, depuis 16 mois, l’ascenseur émotionnel est à son apogée pour nous. On a eu plus de bas que de haut. On nous a promis tellement de choses que j’ai encore du mal à y croire aujourd’hui. Jusqu’au bout on est restés méfiants en se disant qu’il pouvait y avoir une annonce contradictoire.

Qu’est-ce qui vous a permis de vous en sortir ?

On a bénéficié des aides, en partie. Mais nous avons repris l’établissement en août 2019, donc après seulement six mois d’ouverture, on ne rentrait pas forcement dans les cases. Il a fallu mettre sérieusement la main au porte-monnaie.

Toutes les discothèques ne rouvrent pas dès ce soir, parce que c’est trop compliqué à organiser… Comment faites-vous ?

Effectivement, il y a énormément de contraintes d’organisation et le protocole sanitaire change parfois d’une heure à l’autre. Nous, on avait prévu de mettre en place des tests antigéniques à l’entrée de l’établissement, mais on a appris cet après-midi que la société nous lâchait à cause d’un problème d’autorisation. Donc on est encore, à l’heure où je vous parle, en train de passer des coups de téléphone pour trouver une autre solution. Pour le pass sanitaire, nous allons contrôler les QR codes à l’entrée de l’établissement pour vérifier, soit que les gens ont reçu les deux doses de vaccination, soit qu’ils ont un test antigénique ou PCR négatif de moins de 48 heures. Les tests salivaires ne fonctionnent pas, ils n’ont pas été agréés par l’Agence régionale de santé.


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